«Le Parrain», «Nous ne vieillirons pas ensemble»... Les films qui ont marqué la vie d'Yvan Attal
Invité samedi de Clap!, sur Europe 1, le comédien et cinéaste Yvan Attal a évoqué son rapport au cinéma et les films qui ont marqué son enfance et son adolescence. Et insisté sur l'importance du "Parrain", de Coppola. "Je ne m'en lasse jamais", confie-t-il.
Deux ans après Mon chien stupide, il revient avec son septième film. Dans Les choses humaines, Yvan Attal s'intéresse à la question du consentement et de la "zone grise", en adaptant le roman à succès de Karine Tuil, qui raconte la plainte pour viol déposée par une jeune femme contre le fils de la nouvelle compagne de son père. Invité samedi de Clap! , sur Europe 1, le comédien et cinéaste en a profité pour évoquer son rapport au cinéma, et les films qui l'ont marqués plus jeune.
Le cinéma est entré très tôt dans la vie d'Yvan Attal, grâce à un petit cinéma de Créteil. "Mes parents travaillaient le samedi, et me déposaient au cinéma de quartier, j'y faisais la journée. Ils me déposaient à deux heures et venaient me chercher à 19 heures. ", se souvient-il. "Parfois, je voyais des films qui étaient interdits aux moins de 13 ans, aux moins de 18 ans. Et je voyais le film trois fois d'affilée. Donc, forcément, ça laisse une empreinte."
C'est donc dans ce petit cinéma que le futur cinéaste a connu ses premières émotions de cinéphile. "Je me souviens d'un film qui ne s'adressait pas du tout à moi : Nous ne vieillirons pas ensemble. J'ai du le voir à 8-9 ans", raconte l'invité d'Europe 1, citant également les films de Bruce Lee, de Zorro, ou encore Les dix commandements.
Le Parrain, "un choc pour toute une génération"
Le vrai choc viendra plus tard, à l'adolescence, avec Le Parrain, de Coppola, "un choc pour toute une génération". "A chaque fois que je pense au Parrain, je peux pleurer", assure Yvan Attal, "et la musique est démente". Et de poursuivre : "Ce film, je peux le revoir et le revoir, je ne m'en lasse jamais". Plus globalement, Yvan Attal confie adorer le cinéma américain, et notamment les films de Sydney Lumet.
Mais Yvan Attal ne jure pas que par les cinéastes du Nouvel Hollywood. Aussi, quelle est sa comédie romantique préférée ? "Ma femme est une actrice", répond-il en souriant, en référence à son premier film, dans lequel il dirigeait sa compagne Charlotte Gainsbourg. Plus sérieusement, il cite les classiques Coup de foudre à Notting Hill, et surtout Pretty Woman, "le chef d'œuvre des comédies romantiques". Et Yvan Attal de confier une envie particulière dans un style totalement opposé. "C'est difficile de trouver le truc, mais j'adorerais faire un film d'horreur."