Le chanteur Sting poursuivi en justice par deux anciens membres de The Police
Andy Summers et Stewart Copeland, le guitariste et le batteur de The Police, réclament à l'ancien bassiste et chanteur du groupe de rock britannique des millions de livres sterling de droits d'auteurs. Leurs avocats ont saisi la haute cour de justice à Londres. Un ancien membre du groupe s'est exprimé sur l'affaire ce jeudi 28 août.
Après des années de litiges juridiques, Andy Summers et Stewart Copeland ont décidé de porter l'affaire devant les tribunaux. Les deux musiciens du célèbre groupe de rock britannique accusent Gordon Matthew Thomas Sumner, plus connu sous le nom de Sting, d'avoir été lésés sur les droits d'auteur et ont saisi la haute cour de justice à Londres, a révélé le média The Sun.
Une guerre des droits d'auteur
Alors qu'il ne sont pas crédités comme co-auteurs des tubes de The Police, Andy Summers et Stewart Copeland ont déposé une demande de dommages et intérêts "substantiels", pour récupérer les royalties liés à la vente, aux écoutes sur les plateformes de streaming et aux passages radiophoniques.
Le groupe, qui s'était formé en 1977, avait vendu 75 millions de disques dans le monde, avant de se séparer dans les années 80. Every Breathe you take, single le plus vendu à sa sortie en 1983, rapporterait 550.000 livres (635.000 euros) par an en royalties à Sting, informe The Sun. "Cela faisait un moment que cela se préparait. Les avocats ont tenté à plusieurs reprises de parvenir à un accord à l'amiable, mais ils se sont retrouvés dans une impasse", relate une source du tabloïd britannique.
"Ce n’est pas une histoire de jalousie mais de pouvoir"
Dans les colonnes du Parisien, Henry Padovani, le premier guitariste de The Police, rapporte des tensions au sein du groupe depuis ses débuts, rappelant qu'il a été fondé par Stewart Copeland. Des animosités ont émergé lorsque Sting a été recruté. "Stewart a perdu l’attention et il ne s’en foutait pas. Ce qui les oppose, ce n’est pas une histoire de jalousie mais de pouvoir. Ils auraient pu s’entendre dès le départ sur la répartition mais ils avaient tous un ego et ils ne l’ont pas fait".
Dans cette affaire, le guitariste français ne veut pas prendre parti. "Je ne suis pas juge… Et puis je les aime tous. Ils ont toujours été super réglos avec moi", confie-t-il. Alors que le groupe s'était reformé brièvement en septembre 2007, Henry Padovani les avait rejoints sur la scène du Stade de France.