Pour le Bureau des légendes, "ce n'est évidemment pas la DGSE qui rédige les scénarios"

Le Bureau des légendes 1280 TOP THE OLIGARCHS PRODUCTIONS / CANAL+
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Anaïs Huet , modifié à
À quelques jours du lancement de la quatrième saison du "Bureau des légendes" sur Canal+, Bruno Fuligni, historien du Renseignement, explique sur Europe 1 les coulisses de l'écriture de la série.
INTERVIEW

Le Bureau des légendes, "c'est LA série réaliste sur le renseignement français", souligne Bruno Fuligni, historien du renseignement alors que la saison 4 de la série de Canal + est diffusée à partir du lundi 22 octobre. Invité par Matthieu Noël vendredi matin, à l'occasion de la sortie prochaine de la quatrième saison de la série française sur Canal+, il a toutefois mis à mal quelques fantasmes et théories.

"Des échanges" avec la DGSE. Si la série est aussi réaliste, est-ce parce que des agents de la DGSE figurent parmi les scénaristes ? Cette question intrigue beaucoup certains fans. "Ce n'est évidemment pas la DGSE qui rédige les scénarios. C'est d'ailleurs un fantasme qui amuse beaucoup Eric Rochant et les scénaristes", leur répond Bruno Fuligni sur Europe 1. "En revanche, il y a des échanges. Vous pouvez très bien faire passer un texte à quelqu'un que vous ne connaissez pas, que vous ne verrez jamais, mais qui le lit et qui vous renvoie le texte avec de petites annotations", explique-t-il.

>> De 5h à 7h, c'est "Debout les copains" avec Matthieu Noël sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

Des projections privées à la DGSE. Selon le spécialiste, les agents de la DGSE sont ravis de l'image que Le Bureau des légendes renvoie de leur profession. Au point que "la série fait l'objet de projections privées dans l'enceinte de la DGSE à chaque fois qu'une nouvelle saison sort", révèle Bruno Fuligni. "Il faut savoir que dans un service de Renseignement, il y a une immense frustration, puisque l'on n'est jamais connu pour ses succès. Avec cette série, au moins, l'utilité du service et son fonctionnement sont un peu dévoilés, sans pour autant violer les secrets de l'Etat. Tout ça est plutôt valorisant pour le service et ceux qui y travaillent."