Kheiron à propos de "Mauvaises herbes" : "Je ne voulais pas faire un film mensonger"

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Guillaume Perrodeau
Le deuxième long-métrage de l'humoriste, "Mauvaises herbes", sort en salles mercredi. Chez Anne Roumanoff, Kheiron évoque ce projet.

Dans son nouveau long-métrage, Mauvaises herbes, le second de sa jeune carrière, Kheiron interprète un individu qui vit de petites arnaques. Sa vie va changer lorsqu'il accepte un petit job bénévole, dans un centre d’enfants exclus du système scolaire. Chez Anne Roumanoff mercredi, il évoque ce film, sur un sujet qu'il connaît bien, lui qui a été éducateur pendant plusieurs années auprès d'enfants décrocheurs.

"C'est un long-métrage qui parle de seconde chance". "J'ai hâte que le public découvre le film", confie Kheiron. Le comédien et réalisateur a parcouru toute la France et multiplié les avant-premières avant la sortie en salles de Mauvaises herbes mercredi. "C'est un long-métrage qui parle de seconde chance, d'amour, de rédemption, de bienveillance", présente l'humoriste qui précise : "je ne voulais pas faire un film mensonger. L'immense majorité des gamins exclus l'est pour des absences, des retards, des petits problèmes de comportement, mais dans le tas, il y a aussi des problématiques plus lourdes comme le port d'arme."

 

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"L'école en France est magnifique, mais...". Le comédien, actuellement sur scène à Paris, au théâtre l'Européen, révèle avoir déjà écrit son troisième long-métrage. Et interrogé sur le rêve de sa vie, Kheiron se livre sur son projet ultime : "Créer une école différente, (...) qui pourrait permettre à chaque gamin de trouver sa place". "L'école en France est magnifique, mais ne correspond qu'à un certain genre d'élèves. Or, on connaît tous des gens brillants qui n'ont pas trouvé leur place à l'école", fait savoir le comédien, "il faut créer d'autres écoles parallèles."