Pierre-François Martin-Laval a débuté sur les planches sous l'égide d’Isabelle Nanty. 1:16
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Romain David
Invité vendredi d'Anne Roumanoff sur Europe 1, le comédien et réalisateur Pierre-François Martin-Laval a évoqué ses débuts au cours Florent, et notamment la relation qu'il a tissé avec sa professeure, une certaine... Isabelle Nanty, la première à avoir réussi à lui donner le goût du travail.
INTERVIEW

"Je l’ai aimée et détestée." Invité vendredi de Ça fait du bien, l’émission d’Anne Roumanoff sur Europe 1, Pierre-François Martin-Laval, alias Pef, a évoqué sa relation avec Isabelle Nanty, souvent présentée comme son pygmalion. La comédienne a en effet été son professeure au cours Florent, et c’est elle qui lui a donné le goût du travail, de quoi poser les fondations de sa carrière.

 

"J’arrivais en tant que cancre du lycée de Marseille, et elle m’a dressé", explique Pierre-François Martin-Laval. Et pour y parvenir, Isabelle Nanty a utilisé une technique plutôt astucieuse : obliger Pef à travailler en groupe. "Elle m’a appris que ça n’allait pas être possible pour les cancres. Et, sans m’en rendre compte, je me suis mis à travailler parce qu’elle me donnait des scènes avec tout le monde. Je prenais ça comme un cadeau, pas comme une corvée, et je me suis mis à travailler du matin au soir. C’est comme ça que je suis devenu bosseur."

La naissance des Robins des Bois

En troisième année, Pierre-François Martin-Laval rencontre Marina Foïs, Pascal Vincent, Jean-Paul Rouve, Élise Larnicol et Maurice Barthélémy avec qui il va former Les Robins des Bois. "Ça s’est fait en plusieurs étapes. On s’est d’abord retrouvé sur un spectacle, et puis un deuxième que l’on a fait à Avignon", raconte le comédien au micro d'Anne Roumanoff.

En 1996, la troupe se produit dans une version parodique de Robin des Bois à Fontainebleau. Un soir, Dominique Farrugia vient les voir jouer. "On avait deux fans qui s’appelaient Lionel Abelanski et Michel Hazanavicius, qui venaient voir tout ce que l’on faisait, et qui ont dit à Dominique Farrugia qu’il devait absolument venir nous voir", raconte Pierre-François Martin-Laval. "C’est comme ça que le rêve a démarré."