Isabelle Nanty : "Pendant longtemps, j'ai bouffé, maintenant j'essaye de bien manger"

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Aurélie Dupuy
L'actrice a affûté son palais et sa manière de cuisiner après avoir été en surpoids. Elle s'est confié dans l'émission "La table des bons vivants".

Originaire de la Meuse, Isabelle Nanty n'est pas venue les mains vides à La table des bons vivants, mais avec une "madeleine géante de Commercy", spécialité du département. L'actrice, qui incarne une avocate déjantée dans la série Munch, était l'invitée, samedi, de Laurent Mariotte. Elle a dévoilé ses souvenirs et ses préférences côté papilles.

Plat norvégien. Outre ses origines de la Meuse, Isabelle Nanty a gardé de ses racines norvégiennes un plat de sa maman, le lapskaus, "une sorte de ragoût" de légumes et de viandes, "des carottes, des pommes de terre, de l'oignon, du persil". Durant la semaine écoulée, son palais a été titillé par Guillaume Sanchez, ex participant de l'émission Top Chef, qui a ouvert le restaurant parisien Neso, "pour Nord-Est, Sud-Ouest", traduit la comédienne. "J'y ai mangé des choses incroyables. Il y avait des saveurs de sous-bois. Sa cuisine es aussi basée sur la fermentation, comme de la pomme fermentée 400 jours". 

Surpoids. Amatrice de fromages, la comédienne explique avoir évolué dans son alimentation. "J'ai pendant longtemps bouffé, maintenant j'essaye de bien manger",  "Et même parfois de déguster", ajoute-t-elle, avant de s'avouer conquise par les pique-nique, même à Paris, pour une "petite chiffonnade sur un banc", par exemple. Au quotidien, l'actrice cuisine "des papillotes. J'étais en énorme surpoids et je me suis mis à la cuisine sans beurre, la mort dans l'âme. Je redécouvre certaines saveurs pures et je fais beaucoup de poissons en papillote".

Le questionnaire des bons vivants

Pour mieux la connaître côté fourchette, la comédienne est passée sur le gril des interrogations de Laurent Mariotte :

Le goût de votre enfance ?

Les crêpes et la bouillie au chocolat.

Votre plus beau repas, dans le sens inoubliable ?

Le festin de Babette que ma mère avait essayé de reproduire une fois. Elle s'était habillée comme Babette. Il n'y avait pas de soupe à la tortu, évidemment, parce qu'on n'est pas des barbares, mais il y avait la caille en sarcophage. Elle avait tout mis dans des petits récipients en porcelaine, des petites soupières. c'était inoubliable.

Votre pire repas ?

A la cantine quand j'étais petite, la langue de bœuf et la purée de pois cassés. Je veux bien qu'il y ait un jour de la langue de bœuf et un jour de la purée de pois cassés, mais pas les deux !

Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?

Des crêpes ! Si c'est accompagné d'une confiture, c'est framboises ou cassis, ou sinon beurre-sucre.

Quel est votre mot préféré en cuisine ?

L'appareil. Ce n'est pas le mot que j'aime, il est moche. Mais c'est la partie que je préfère en cuisine (la préparation, par exemple de crème et d’œufs, ndlr.) J'aime celui de la tarte au citron.

Qui sont les invités de votre dîner idéal ?

Jérôme Commandeur. J'adore Jérôme et cela fait au moins dix dîners que je lui annule. Donc en priorité, c'est Jérôme que j'invite en tête à tête. Je suis sûre de ne pas m'ennuyer.

Le dernier plat que vous avez cuisiné ?

Du bar en papillote.

Le mot de la F-A-I-M ?

Je pense à toutes les associations qui luttent contre la faim : Action contre la faim, Les Restos du cœur, La mie de pain, L'un et l'autre... qui servent des repas aux plus démunis. On ne devrait pas avoir à faire ça.