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Guillaume Perrodeau , modifié à
Dans "L'Équipée sauvage" sur Europe 1, Grand Corps Malade et Mehdi Idir racontent la démarche autour de leur nouveau film : "La vie scolaire".
INTERVIEW

Deux ans après le succès de Patients (1,3 million d’entrées), Grand Corps Malade et Mehdi Idir sortent un nouveau film : La vie scolaire, en salles mercredi. Cette fois-ci, le spectateur suit Samia (Zita Hanrot), une jeune CPE (Conseiller principal d'éducation) qui débarque dans un collège de Seine-Saint-Denis réputé difficile. Dans L'Équipée sauvage, sur Europe 1, les deux réalisateurs expliquent comment ils ont essayé de coller au plus près de la réalité.

Pour être le plus authentique possible, Grand Corps Malade et Mehdi Idir ont évidemment puisé dans leurs souvenirs. Mais ils ont également confronté leur passé à la vérité d’aujourd’hui, avec un travail sur le terrain. Et les premiers retours sont plutôt positifs. "On a fait des tournées d’avant-premières depuis trois mois dans toute la France. On a eu plein de retours - de CPE, de surveillants, d’élèves - qui nous disent que le film ressemble énormément à leur collège", raconte Mehdi Idir.

Même si le film se passe en Seine-Saint-Denis, le duo a tenu à donner à l’histoire un caractère universel. "Cela se passe en banlieue, mais ce n’est pas ce qui définit le film. (…) Des collégiens et des gamins, entre 11 et 15 ans, c’est un thème qui soulèvent des problèmes, des enjeux, des incertitudes dans lesquels tout le monde peut s’y retrouver", souligne Grand Corps Malade.

"On a beaucoup répété"

Pour le casting, le duo n’a pas voulu de comédiens professionnels. "Nous les avons tous trouvés en casting sauvage. La moitié vient du quartier où on a été tourné le film", raconte Grand Corps Malade.

Et même si le scénario et les dialogues étaient très écrits, les deux réalisateurs ont souhaité laisser une certaine liberté à leurs jeunes acteurs. "On leur a dit : 'Maintenant que vous avez le texte, ressortez-le avec vos mots'", se souvient le chanteur. L’objectif ? Que le texte sonne vrai dans la bouche de chacun. "On a beaucoup répété pour essayer de les mettre en confiance et qu'au moment où ils sont dans la salle de classe, qu’ils soient eux-mêmes tout en respectant le texte", indique Grand Corps Malade.