Adele Castillon et Matthieu Reynaud forment le duo Videoclub 1:26
  • Copié
Alexis Patri
Leur premier album, "Euphories", est sorti en janvier. Mais le duo français Videoclub n'a pas attendu son premier disque pour séduire des jeunes mexicains, brésiliens et américains. Ils racontent lundi dans "Ça fait du bien" comment cette audience internationale les a surpris. 
INTERVIEW

Ce ne sont pas encore des stars en France. Pourtant, le couple et duo français Videoclub a tout pour. Le clip de leur premier titre, Amour Plastique, sorti fin 2018, culmine à près de 60 millions de vues sur Internet. Videoclub était aussi programmé pour l'édition 2020 des Solidays. Invité de Ça fait du bien pour la sortie de son premier album, Euphories, le groupe raconte comment il s'est découvert des fans hors de France, à une échelle bien plus large que celle de la francophonie.

Un projet de tournée au Mexique

C'est avec la mise en ligne du clip de leur premier single qu'Adèle Castillon et Matthieu Reynaud se sont aperçus qu'ils avaient des fans aux Etats-Unis et au Brésil. Mais aussi, et surtout, au Mexique. "Sous la vidéo, il n'y a quasiment que des commentaires en espagnol", s'étonne le chanteur. Une internationalisation favorisée par Internet et les plateformes de streaming musical.

"On a des statistiques sur les vues et les écoutes", complète la chanteuse. "Et on a un single d'or au Mexique pour Amour Plastique. Avant le Covid-19, on avait des perspectives pour aller faire une tournée là-bas."

Entre "french touch" et proximité

Le couple d'artistes s'est d'abord étonné de cette audience internationale. Mais il pense désormais savoir ce qui plaît à l'étranger dans leur musique. "Le fait que ce soit chanté en français, c'est perçu comme une chose charmante chez les étrangers", rappelle Matthieu Reynaud.

Adèle Castillon estime aussi que la jeunesse de leur duo leur permet de toucher un public de leur âge, quel que soit le pays. "L'image de jeune couple que l'on renvoie, et pas seulement au Mexique, a un côté romantique, mais joue aussi sur l'identification", analyse-t-elle. "Et quand on est jeunes, on a besoin de s'identifier."