«C'était un grand humaniste» : Emmanuelle Bach se confie intimement sur le personnage de son père Jean-Pierre Elkabbach
Invitée dans Culture médias, Emmanuelle Bach se livre avec émotion sur son père, l'emblématique journaliste Jean-Pierre Elkabbach. À travers des confidences intimes, elle dévoile un grand humaniste à la fois complexe et "hors norme" dans le documentaire "Jean-Pierre Elkabbach, autoportrait de mon père", diffusé le 28 septembre sur France 5.
Un récit marquant. Le documentaire Jean-Pierre Elkabbach, autoportrait de mon père d’Emmanuel Bach sera diffusé le 28 septembre prochain sur France 5 et France.tv. Elle y raconte la vie du journaliste, un récit mené par des enregistrements inédits de son père. Pour cette occasion, la fille de Jean-Pierre Elkabbach s’est confiée au micro d’Europe 1 dans Culture médias, révélant des facettes moins connues de son père, qui a traversé les époques et les bouleversements politiques. L'homme a marqué de son nom le monde du journalisme - notamment Europe 1 - et de la politique et s'est éteint à l'âge de 86 ans après des problèmes de santé.
Un homme "hors norme"
Pour Emmanuelle Bach, son père n’était pas simplement une figure publique puisqu’il incarnait une personnalité "hors norme", pleine de contradictions et difficile à connaître. "Il était timide, étonnamment timide, et ne parlait jamais de lui", a-t-elle expliqué.
Derrière cette image de journaliste parfois glaçant, se cachait une autre facette, celle d’un homme profondément sensible. "Il était extrêmement tendre lorsque nous étions seuls, très attentionné", a poursuivi Emmanuelle Bach. "Personne n’aurait pu l’interviewer comme il interviewait les autres, mais moi, oui”, a-t-elle exprimé avec émotion. Emmanuelle se souvient d’un voyage avec son père à Oran en Algérie, un moment de partage où elle découvre une émotion qu’elle n’avait jamais imaginée chez lui. "Je n'avais pas réalisé sur le moment, mais il était extrêmement ému. Il ne voulait pas vraiment que l’on diffuse ces images", a-t-elle raconté.
Emmanuelle Bach explique que son père était souvent perçu de manière tranchée par les différents camps politiques. "Les gens de gauche disaient que c’était un horrible monsieur de droite, et ceux de droite le considéraient comme un homme de gauche", a-t-elle pointé. "C'était un grand humaniste”, a-t-elle conclu.