Après son nouvel album, Johnny "espérait faire les stades", confie le patron de sa maison de disque

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Anaïs Huet , modifié à
Lorsqu'il préparait son 51ème et dernier album, "Mon pays c'est l'amour", Johnny Hallyday n'avait qu'une idée en tête : remonter sur scène pour le faire découvrir à ses fans.

"Personne ne savait que cet album serait le dernier, y compris lui." Alors que sort vendredi Mon pays c'est l'amour, le disque posthume de Johnny Hallyday, le président de Warner Music France, Thierry Chassagne, a confié à Nikos Aliagas les coulisses de cette dernière collaboration.

 

Album posthume de Johnny : des chiffres déjà impressionnants

"Pas de message" posthume dans cet album. "Maxime Nucci, qui a vraiment été impliqué au niveau des compositions et de la réalisation de l'album, dit qu'il ne parlait jamais de sa maladie", rapporte Thierry Chassagne, qui a travaillé sur tous les albums du rockeur depuis 2005. "Il espérait faire les stades derrière. Ce n'était pas un album où il voulait faire passer un message", explique-t-il.

Le rythme intense du rockeur. Johnny Hallyday voulait revenir à ses premiers amours et proposer un album résolument rock. Et il fallait aller vite. "Maxime Nucci cherchait des titres, et Johnny lui mettait la pression. Il n'a pas du tout perdu de temps. On est dans le rythme habituel de Johnny : il faisait un album, enchaînait avec une tournée. Et en général, alors qu'il avait à peine fini la tournée, il demandait quand sortirait le prochain album", raconte le patron de la maison de disque.

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"Pour lui, ce qui était important, ce n'était pas ce que les médias allaient penser de son album, mais si les fans allaient l'adorer", glisse Thierry Chassagne. Il se souvient de ces mots que Johnny prononçait souvent : "J'en ai marre de faire de la variet', je veux faire les albums qui me plaisent." Gageons que celui-ci l'aura satisfait.