Après «Dracula» et «Frankenstein», Georges Bess s’empare de «Notre-Dame de Paris» de Victor Hugo
Après "Dracula" et "Frankenstein", Georges Bess s’empare de la fresque romanesque de "Notre-Dame de Paris" de Victor Hugo. Une bande dessinée publiée aux éditions Glénat.
À un an, jour pour jour, de la réouverture annoncée, Notre-Dame de Paris a retrouvé mercredi sa croix , en haut de sa flèche. Emmanuel Macron est attendu vendredi sur le chantier et rendra hommage au général Georgelin, décédé en août dernier, qui pilotait le chantier de reconstruction depuis l'incendie du 15 avril 2019. L'occasion peut-être de se replonger dans l'œuvre de Victor Hugo.
Un style graphique d’une minutie incroyable
Le roman du célèbre écrivain vient d'être publié en bande dessinée. Son dessinateur, Georges Bess est coutumier du fait. Il a déjà sorti un Dracula sombre et gothique à souhait, un Frankenstein horriblement beau et maintenant un nouveau monstre Quasimodo.
Comme dans ses deux précédents albums, le monstre n’est peut-être pas celui qu’on croit. Un an et neuf mois furent nécessaires pour réaliser ce Notre Dame de Paris publié chez Glénat avec sa coautrice d’épouse Pia Bess. Pour trouver le bon décor, la bonne ambiance, les bons costumes, ils se sont inspirés d’une encyclopédie médiévale écrite par Viollet-le-Duc.
Des personnalités actuelles pour dessiner ses personnages
Georges Bess a confié à Europe 1 s’être servi de personnalités actuelles pour dessiner ses personnages. En choisissant "des visages typiquement moyenâgeux", un juge ressemble ainsi à Gérard Larcher. Concernant son Quasimodo, qui pourrait avoir des allures de Michel Houellebecq, l'auteur l'assure, il "est bien plus moche". De qui parlait Georges Bess ? Le mystère reste entier.