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Mathieu Charrier, édité par Europe1.fr
Le nouveau long-métrage de Luc Besson, qui sort en France après un échec commercial aux Etats-Unis, représente un enjeu important pour le cinéaste, dont la société de production est en difficulté. 

Le cinéaste Luc Besson joue très gros avec la sortie de son nouveau film, Anna, en salles mercredi. Après l'échec de Valérian aux États-Unis, sa société Europacorp est en difficulté. Par ailleurs, le réalisateur est également visé par des accusations d’agressions sexuelles.

Un film sans surprise

Anna n'est pas le plus grand film de Luc Besson... loin de là. Mais il faut reconnaître une chose : on y prend un petit plaisir coupable. Certes, l'histoire a déjà été vue mille fois. En pleine Guerre froide, une très belle espionne russe infiltrée qui trahit à tour de bras : mais qui est-elle et qui sert-elle réellement ?

Finalement, c'est que Luc Besson fait de mieux, ces films bourrés de courses poursuites, de cascades, de fusillades et surtout, de rebondissements. De son côté, le réalisateur explique qu'il a voulu revenir à l'essentiel. "Je sortais tout juste de Valérian où il y avait 3.700 plans à effets spéciaux. Et là, tout à coup, il n'y a pas d'effets spéciaux, seulement des acteurs. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ce goût de la mise en scène, de l'acting et des acteurs", confie le cinéaste.

Vivement critiqué aux États-Unis

Si on se plonge dans la filmographie de Besson, Anna serait une sorte de mélange entre Nikita et Léon. Pourtant, le film est déjà sorti aux États-Unis, où il a essuyé des critiques très négatives. Certains journalistes dressant même un fâcheux parallèle entre cette espionne manipulée par des hommes et les accusations qui visent le réalisateur. Outre-Atlantique, Anna est déjà un échec commercial. Sa sortie européenne est donc cruciale...