Stephen King : Danny "ne m'a jamais quitté"
35 ans après Shining, l'auteur américain publie Docteur Sleep, la suite. Avec l'enfant de Shining comme héros.
Alors qu'il effectuait son premier voyage en France mercredi, l'écrivain à succès Stephen King est revenu sur le personnage de Danny Torrance, l'enfant aux dons de médium de The Shining. Selon l'auteur de nombreux best-seller, Danny n'a jamais "quitté son esprit". 35 ans plus tard, Stephen King vient en effet de publier la suite de Shining, et Danny en est le personnage principal.
The Shining : un best-seller qui donna lui à un film. Ecrit en 1977, The Shining racontait l'histoire de Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé pendant la morte saison et isolé dans les montagnes. Peu à peu envoûté par l'hôtel, il tentait de tuer sa femme et son fils, Danny. Best-seller de la littérature fantastique, le livre a été adapté en 1980 au cinéma par Stanley Kubrick, donnant à Jack Nicholson un de ses rôles les plus marquants.
Pas dans l'habitude de l'écrivain de reprendre un personnage. Trente-cinq ans plus tard, Stephen King lui a donné une suite, Docteur Sleep, centrée autour du personnage de Danny Torrance et qui vient d'être publiée en France. "D'habitude, quand j'arrive à la fin d'une histoire, j'en ai fini avec mes personnages. Pas parce que je ne les aime plus mais parce que je ne sais pas ce qui va leur arriver", a expliqué l'auteur de 66 ans. Cependant, le personnage de Danny "n'a jamais vraiment quitté mon esprit. J'étais curieux et ça ne m'arrive pas très souvent", a-t-il confié.
Un personnage "hanté par l'héritage de désespoir". Petit à petit, ce qui allait advenir de Danny "a commencé à prendre forme dans ma tête". "Comme l'addiction est quelque chose qui tend à se transmettre dans les familles, je me suis dit que j'allais le laisser être un alcoolique et voir s'il réussissait à mieux s'en sortir que son père", a-t-il raconté. Dans "Docteur Sleep", Danny désormais adulte, est depuis des années à la dérive, hanté par l'héritage "de désespoir, d'alcoolisme et de violence" de son défunt père.