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Alexis Patri
Dans une édition de l'émission "Ça fait du bien" en direct du tournoi de Roland-Garros, Anne Roumanoff et sa bande reçoivent Pierre-Paul et Blaise, deux des trois membres du groupe 47TER. Ils racontent comment le rap du quotidien d'Orelsan les a décomplexés et poussés à se lancer dans ce style musical.
INTERVIEW

Ils chantent leur envie de côte ouest mais c'est un rappeur d'Alençon qui a poussé 47TER à se lancer dans la musique. C'est Orelsan "et son rap qui raconte l'ennui", selon les mots de Blaise, l'un des membres du trio, qui a permis pour la première fois au groupe de s'identifier à des rappeurs. Blaise et Pierre-Paul de 47TER expliquent jeudi au micro d'Anne Roumanoff l'influence d'Orelsan sur leur parcours, dans l'émission Ça fait du bien, enregistrée en direct de Roland-Garros.

"Quand on était petit, le rap ne parlait que la rue"

Ce qui a touché les trois membres de 47TER dans la musique d'Orelsan, ce sont les thèmes choisis par le rappeur, beaucoup plus quotidiens que ceux que l'on trouve habituellement dans ce genre musical. "Orelsan, est le premier mec qui est arrivé dans le rap et qui racontait des trucs que l'on comprenait", résume Pierre-Paul. "Nous ne venons pas de la rue. Et le rap, quand on était petit, ne parlait vraiment que la rue. Du coup, on aimait le rap mais on ne s'identifiait pas du tout."

"Quand Orelsan est arrivé, c'était un mec de la campagne qui parlait de trucs comme se faire recaler de soirées, se faire chier dans son abribus…", détaille le membre 47TER. "On connaît ça par cœur !" Et ces thématiques continuent de suivre le groupe malgré le succès. "Après un concert, on est sorti en ville après. Et bien je me suis quand même fait recaler d'une boîte ce soir-là !", s'amuse le jeune rappeur.