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Procès de Cédric Jubillar : les avocats des parties civiles dressent un portrait accablant de l’accusé

Stéphane Place (envoyé spécial à Albi) . 1 min

Dernière semaine du procès de Cédric Jubillar devant la cour d’assises du Tarn. Ce mardi 14 octobre, les avocats des proches de Delphine Jubillar ont insisté sur la solidité de l’enquête et présenté l’accusé comme l’antithèse de la victime, capable du geste meurtrier qui lui est reproché.

Dernière semaine du procès de l’affaire Jubillar devant la cour d’assises du Tarn. Ce mardi 14 octobre, les avocats des parties civiles ont insisté sur la solidité d’une enquête honnête et exhaustive, qui, selon eux, permet de démontrer qu’il s’agit d’un féminicide. Ils ont dressé un portrait sans concession de l’accusé, présenté comme le total opposé de Delphine Jubillar.

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"C'est un dictateur domestique"

"C'est un ange, une personne entièrement tournée vers les autres", insiste Me De Caunes, qui représente dans ce procès les deux frères et la sœur de Delphine. Ce dernier dresse un portrait radicalement différent de Cédric Jubillar. "L'antithèse. Un peu obscur, joueur, tricheur, drogué, ne supportant pas de voir cette femme échapper à son sentiment de propriété", dit-il lors du procès.

Pour cet avocat des parties civiles, il est un homme capable de faire ce qu'on lui reproche : il n'a pas d'affect. Il est dans la supériorité, l'arrogance, le contentement de soi.

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"C'est un dictateur domestique. Il fallait que tout marche en fonction de ce qu'il décidait. [...] S'il est dans une situation de perte de contrôle, il peut avoir un geste meurtrier. Une fois que le geste est accompli, il reprend le contrôle des choses puisqu'il n'y a plus d'opposition. Et là, il est capable, apte pour faire ce qui est nécessaire à la disparition du corps", détaille l'avocat.

Le verdict attendu le 17 octobre

Dans le box des accusés, Cédric Jubillar encaisse. "Chez lui, le mensonge est une espèce de seconde nature et la violence est une première nature. Ces deux natures se coordonnent", explique implacable Me De Caunes.

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Après les plaidoiries des partis civils qui doivent se terminer ce mercredi 15 octobre au matin puis l'après midi, ce sont les avocats généraux qui prendront la parole pour le réquisitoire. Le verdict est lui attendu ce 17 octobre.