Pascal Praud et vous - Débordements lors de la Fête de la musique : «Ce sont des nuits terribles», s’indigne Reda Belhaj
Invité dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11 heures à 13 heures sur Europe 1, Reda Belhaj, porte-parole du syndicat de Police UN1TÉ Ile-de-France, est revenu sur la Fête de la musique gâchée par un nombre important de débordements et d’agressions. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
La fête de trop ? Plus d'une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique et 305 personnes placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l'Intérieur dimanche. Cette 44e édition, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s'est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l'AFP.
Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à "attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique", 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l'Intérieur. La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris, sans pouvoir dire avec quoi les personnes ont été piquées.
Invité à réagir dans l’émission Pascal Praud et vous, Reda Belhaj, porte-parole du Syndicat de Police UN1TÉ Ile-de-France, confirme qu’il y a eu "des cas signalés dès samedi soir et dimanche matin de piqûres sauvages". "J’ai vu des policiers se prendre des coups, j’ai vu une femme de 17 ans qui s’est plaint de s’être fait violer aux Invalides et des gens prendre des coups de couteau. Excusez-moi, mais tout va bien", ironise-t-il sur la situation d’insécurité en France.
Pour le syndicaliste, "ce sont des nuits terribles". Ce dernier s’inquiète également de la demi-finale de la Coupe du monde des clubs qui est programmée le 13 juillet. Si le PSG se qualifie à ce stade de la compétition, de nouvelles scènes de violences pourraient avoir lieu dans la capitale. "A un moment donné, il va falloir s’arrêter", espère-t-il.