4:45
  • Copié
Yanis Darras , modifié à
Alain Bauer, professeur de criminologie et co-auteur de "Au bout de l’enquête", était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, le professeur est revenu sur la découverte du crane d'Emile, petit enfant de 2 ans et demi qui avait disparu il y a 9 mois. "Pour l’instant, l’essentiel, c’est de retrouver le reste du corps", assure-t-il. 

Le hameau du Haut-Vernet et ses alentours avaient été fouillés scrupuleusement. Pourtant, ce samedi 30 mars, une promeneuse a découvert le crâne du jeune garçon sur un chemin proche du petit village des Alpes-de-Haute-Provence. Cette découverte remet un élan à l'enquête, qui n'avait que peu progressé depuis la disparition du garçonnet, il y a 9 mois

 

Objectif désormais pour les forces de l'ordre et les enquêteurs : retrouvez le reste du corps. "On sait où on a retrouvé un crâne, mais pas le reste du corps. Est-ce le lieu de commission du décès ou du meurtre ? Ou de l'assassinat ? L'enquête aujourd'hui va démontrer où se trouvent d'autres éléments qui pourraient permettre de reconstituer le squelette complet de l'enfant", explique sur le plateau de La Grande interview Europe 1-Cnews, Alain Bauer. 

"Avoir des éléments un peu plus précis"

Plusieurs hypothèses sont encore à l'étude : le crane a-t-il été déposé par quelqu'un ? Ou bien, un animal l'a-t-il transporté jusque sur le chemin ? Ou encore, les récentes pluies ont-elles déterré et transporté les ossements retrouvés ? "L'issue (de la disparition du petit Emile ndlr) était connue, mais elle vient juste d'être révélée", note pour sa part le co-auteur de Au bout de l’enquête publié chez First Editions. 

"Je crois que pour l'instant, l'essentiel, c'est retrouver le reste du corps du petit. Et le reste du corps va permettre de déterminer éventuellement la manière dont il est mort. Est-ce que c'est par une agression extérieure ? Est-ce que c'est par des éléments intérieurs ? Il y a peu d'éléments qui restent malheureusement sur ce qui a été retrouvé du crâne et des dents", regrette-t-il au micro d'Europe 1. "Si on retrouve le reste du squelette, on va commencer à avoir des éléments un peu plus précis", notamment sur lieu de la scène de crime, conclut Alain Bauer.