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Meurtre d’un chrétien irakien près de Lyon : cinq nouvelles interpellations dans l’enquête

Jean-Luc Boujon (correspondant en Auvergne-Rhône-Alpes) . 1 min

Cinq personnes ont été arrêtées à l’aube ce jeudi 16 octobre en banlieue lyonnaise dans l’affaire d’Ashour Sarnaya, un chrétien irakien handicapé poignardé à mort au pied de son immeuble le 10 septembre dernier. Le principal suspect, arrêté début octobre en Italie, est toujours détenu de l’autre côté des Alpes, tandis que la justice antiterroriste a repris la main sur le dossier.

Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue ce jeudi 16 octobre dans l’affaire du chrétien irakien handicapé, mortellement poignardé au pied de son immeuble le 10 septembre dernier à Lyon.

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Cet homme était très actif sur les réseaux sociaux, où il publiait régulièrement des vidéos consacrées à la religion chrétienne. Il y a deux semaines, le principal suspect, lui, un Algérien de 28 ans, avait été arrêté dans le sud de l’Italie.

Poignardé à la gorge

Ces cinq personnes ont été interpellées à l’aube, en banlieue lyonnaise : à Vénissieux, dans le quartier des Minguettes, à Rillieux-la-Pape, ainsi que dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon.

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Cinq individus de nationalité algérienne, en situation irrégulière, selon une source proche du dossier. Ils auraient été en contact, avant ou après le meurtre, avec le principal suspect de 28 ans, arrêté début octobre dans le sud de l’Italie.

Ce dernier est toujours détenu de l’autre côté des Alpes, dans l’attente de sa remise aux autorités judiciaires françaises.

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La police italienne indique d’ailleurs qu’un grand couteau a été saisi lors de son interpellation, il y a deux semaines, peut-être celui qui a servi à tuer Ashur Sarnaya, ce chrétien irakien handicapé, poignardé à la gorge alors qu’il se trouvait en fauteuil roulant et réalisait une vidéo au pied de son immeuble, le 10 septembre dernier.

Une commaunauté en émoi

L’enquête progresse. L’instruction a d’ailleurs été transférée du parquet de Lyon vers le pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, preuve que la piste d’un motif terroriste ou religieux est désormais sérieusement envisagée par la justice.

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Un peu plus d’un mois après les faits, cette affaire continue de susciter une vive émotion au sein de la communauté des chrétiens d’Orient, à laquelle appartenait la victime.