Lyon : deux lycéens arrêtés après des tirs de mortier qui ont visé un lycée du 8e arrondissement 3:13
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Noémie Loiselle avec AFP // Crédit photo : Jeff PACHOUD / AFP , modifié à
Deux lycéens ont été arrêtés ce vendredi à Lyon après des tirs de mortiers sur un lycée du 8e arrondissement. Le proviseur de l'établissement estime avoir été "expressément" visé par "une agression violente". Une enquête a été ouverte pour "violences aggravées, dégradations par moyens dangereux", a indiqué le parquet. 

Deux lycéens ont été arrêtés vendredi à Lyon après des tirs de mortiers sur un lycée du 8e arrondissement, pris pour cible par un groupe d'une douzaine de personnes, sans faire de blessés, a-t-on appris de sources policière et académique. Les deux personnes arrêtées ont été "identifiées comme des élèves et ayant participé à l'action", a indiqué la police à l'AFP. Le groupe "de jeunes cagoulés", selon le rectorat, a mis le feu à des poubelles et lancé "quelques tirs de mortiers". Les incidents ont eu lieu vers 07H30.

"L'autorité de l'École est défiée"

Une enquête a été ouverte notamment pour "violences aggravées, dégradations par moyens dangereux" a indiqué le parquet de Lyon à l'AFP. Dans un mail adressé aux parents d'élèves, dévoilé par le site Actu Lyon, le proviseur estime avoir été "expressément" visé par "une agression violente". "Soutien absolu au proviseur, à la communauté éducative de Lyon et à tous les agents de l'Éducation nationale", a réagi sur X (anciennement Twitter) le ministre de l'Éducation Gabriel Attal, pour qui "l'autorité de l'École (...) est ici défiée".

Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a quant à lui demandé la mise en place de patrouilles de polices aux abords de l'établissement pour les prochains jours, selon une publication sur X de son adjoint à la Sûreté Mohamed Chihi. "Le recteur condamne fermement ces faits qui ont mis gravement en danger la sécurité des élèves et des personnels de l'établissement, et apporte son soutien à toute la communauté éducative. Aucune violence contre l'école de la République ne peut être tolérée", a également commenté le rectorat dans un communiqué.