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L'influenceur algérien Doualemn est sorti libre d'un centre de rétention

Europe 1 avec AFP . 1 min
L'influenceur algérien Doualemn est sorti libre d'un centre de rétention
L'influenceur algérien Doualemn est sorti libre d'un centre de rétention © Sylvain THOMAS / AFP

L’influenceur Doualemn, expulsé puis renvoyé par l’Algérie, a quitté librement le centre de rétention du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) après 90 jours, la durée légale maximum d'enfermement dans ces centres. Faute d’accord avec Alger, il reste en France en situation irrégulière, assigné à résidence sous strictes conditions.

L'influenceur Doualemn, dont le refoulement par l'Algérie en début d'année avait envenimé les relations entre Paris et Alger, est sorti libre du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, a appris mardi l'AFP de source proche du dossier.

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Le Tiktokeur, de son vrai nom Boualem Naman, était arrivé au bout de la durée légale maximum d'enfermement dans ces centres où sont retenues les personnes en situation irrégulière, 90 jours, a précisé cette source.

Faute d'accord avec le gouvernement algérien nécessaire à son expulsion, il est donc sorti libre du CRA du Mesnil-Amelot où il était retenu depuis mars et se maintient en situation irrégulière sur le territoire français, a encore expliqué cette source.

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"Il est assigné à résidence avec des conditions particulièrement strictes. Mais il a la volonté de les respecter pleinement", a par la suite assuré son avocat Me Jean-Baptiste Mousset.

Doualemn, né en 1965, condamné à cinq mois de prison avec sursis après la diffusion d'une vidéo sur TikTok appelant à "donner une sévère correction" à un opposant au régime à Alger, avait été éloigné le 9 janvier en Algérie, mais les autorités algériennes l'avaient immédiatement renvoyé en France, déclenchant une crise avec Paris.

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Il avait de nouveau été interpellé le 20 mars à Montpellier par la police aux frontières et placé en centre de rétention administrative au Mesnil-Amelot.

Le 25 mars, le tribunal administratif de Paris avait rejeté une demande de suspension de la décision d'expulsion le visant, estimant que les conditions pour prononcer cette suspension n'étaient "pas réunies".

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Il considérait que, malgré sa longue présence sur le territoire français, "pendant environ vingt ans en situation irrégulière puis quinze ans en situation régulière", il "ne justifiait ni de liens d'une intensité particulière avec ses enfants majeurs et avec ses petits-enfants ou d'une communauté de vie avec sa compagne, ni d'une intégration professionnelle inscrite dans la durée".

Quelques jours plus tard, le Conseil d'État a rejeté la requête en référé de l'influenceur algérien.