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William Molinié // Crédits : SYLVAIN THOMAS / AFP
À Nîmes, une école a été mise à l'arrêt à cause du trafic de drogue et des fusillades. 13 des 16 enseignants de l’établissement étaient en arrêt-maladie, en début de semaine. Seulement 250 élèves ont pu suivre leurs cours. Les clans marseillais ont étendu leur territoire jusque dans les grandes villes de l’Occitanie imposant un climat de terreur. 

Une école mise à l’arrêt par le trafic de drogue et les fusillades à Nîmes. En début de semaine, 13 des 16 enseignants de l’établissement étaient en arrêt-maladie. Seule une cinquantaine d’élèves sur 250 ont pu suivre leurs cours. En cause, un climat de terreur imposé par les dealers qui ont pris position autour de l’établissement scolaire. Des clans marseillais ont étendu leur territoire jusque dans les grandes villes de l’Occitanie. 

Le territoire des trafiquants phocéens est devenu trop petit et ils sont en train de conquérir de nouveaux espaces. À Nîmes, les deux grands clans ennemis marseillais, les Yoda et la DZ Mafia, ont racheté des points de deal. Selon les informations d’Europe 1, les premiers soutiennent le quartier nîmois Valdegour. Les seconds, eux, apportent leur aide au quartier Mas-de-Mingue. Un troisième clan local tente, lui, de ne pas tomber sous la coupe des Marseillais dans le quartier de Pissevin. Là où l’été dernier, le jeune Fayed, 10 ans, a été terrassé par des tirs de Kalachnikov lors d’un règlement de comptes piloté et commandité par la DZ Mafia.

"Ils sèment la terreur partout"

Jusqu’à présent, les Marseillais se contentaient d’apporter une assistance aux réseaux locaux. Désormais, ils envoient des petites mains commettre des meurtres et se retrouvent même parfois face-à-face. "Ils sèment la terreur partout. Les caïds avec l’étiquette 'Marseille' font fuir les dealers nîmois", constate un enquêteur. Malgré les renforts de police, les tentacules de la pieuvre continuent de se déployer.