Publicité
Publicité

INFO EUROPE 1 - «Recours au sabotage» : Bruno Retailleau va signaler à la justice les propos d’une députée écologiste

William Molinié - Mis à jour le . 1 min

Lors d'un rassemblement dans la Vienne, dimanche dernier, contre la loi Duplomb, la députée écologiste Lisa Belluco a parlé d'un "recours au sabotage". Ces propos ont fait polémique sur les réseaux sociaux comme dans le camp présidentiel. De quoi alerter le ministre de l'Intérieur qui a décidé de saisir la justice.

"Un recours au… sabotage!" Ces mots sont ceux d’une députée écologiste, Lisa Belluco, lors d’un rassemblement dimanche contre la loi Duplomb dans la Vienne. Des propos qui ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux, y compris jusque dans le camp présidentiel. Et, selon les informations d'Europe 1, le ministre de l’Intérieur va saisir la justice.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison

Bruno Retailleau va signaler au procureur de la République ces propos. Ces derniers pourraient entrer sous le coup de la loi, a minima au titre de la provocation à un délit, et puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison. Charge ensuite au ministère public d’engager ou non des poursuites.

Les services juridiques de la Place Beauvau ont souvent été mis en difficulté sur cette thématique. Gérald Darmanin avait tenté de faire interdire le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre, impliqué dans des violences à Sainte-Soline il y a deux ans.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Mais le Conseil d’Etat avait annulé sa dissolution. Notamment en raison de la faiblesse du dossier présenté par le ministère de l’Intérieur qui n’avait pas pu placer sous écoute les activistes. Refus catégorique à l’époque de Matignon, alors occupé par Elisabeth Borne.

Cette dernière avait refusé de qualifier ce mouvement d’écoterroriste, préférant y voir la manifestation d’un simple militantisme politique.