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Guerre des drones : l'armée de terre déploie la plus grande arène de combat de drones d'Europe

William Molinié . 1 min

Depuis quelques mois, une école des drones forme les opérateurs de l'armée de terre sur la base de Chaumont, au 61e régiment d’artillerie. Cette semaine, une toute nouvelle arène de combat se dévoile et permettra aux militaires de se perfectionner avant qu’ils ne rentrent dans leurs régiments.

On les voit partout sur le front ukrainien : les drones. Une technologie sur laquelle la France est en retard. Pour se rattraper, l'armée de terre a lancé une école des drones afin de former ses opérations, située sur la base de Chaumont, au 61e régiment d'artillerie. 8.000 m³ de volume, plus de 1.000 m² au sol, une toute nouvelle arène de combat permettra, dès cette semaine, aux militaires de se perfectionner.

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Un drone très discret

Le black Hornet est un nano-hélicoptère, le bruit de ses ailes est à peine perceptible. "Il fait 17 cm de long, 33 grammes, et on considère qu'à 20 mètres, on ne le voit pas, on ne l'entend pas", parfait pour aller repérer une cible ennemie. 

Dans cette arène de combat de la taille de quatre terrains de tennis, les opérateurs s’entraînent à piloter tous types de drones. Ils passent entre des cerceaux hissés à 5m de haut ou sous des tunnels au ras du sol. Celui-ci est un drone artisanal, kamikaze, capable de larguer une grenade au-dessus d’un char.  Une technique directement héritée de la guerre en Ukraine. "Quand vous envoyez un drone éclairé, observé, acquérir à distance, vous n'exposez pas le soldat directement au feu ennemi", explique le général Marc Galan, commandant de la 19e brigade d’artillerie.

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1.080 soldats sont passés l’année dernière par l’école des drones de l’armée de terre. Cette nouvelle arène, la plus grande d’Europe, doit désormais permettre aux formateurs de se perfectionner, avant qu’ils ne rentrent dans leurs régiments pour adapter les techniques de pilotage en fonction de leur spécialité, de l’infanterie jusqu’à la cavalerie.