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À Nantes, les policiers municipaux réclament des armes à feu face à la montée des violences

Sandrine Prioul (correspondante à Nantes) . 1 min

Face à une insécurité qu’ils jugent grandissante, les policiers municipaux de Nantes réclament à nouveau le droit de porter des armes à feu. La municipalité refuse, mais les syndicats haussent le ton et les habitants sont de plus en plus nombreux à soutenir leur demande.

À Nantes, les policiers municipaux réclament à nouveau le droit de porter des armes létales. La municipalité s'y refuse malgré la hausse de l'insécurité.

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Le syndicat Force Ouvrière monte au créneau avec un préavis de grève, dénonçant les dangers auxquels font face les agents comme les tapages, les refus d'obtempérer ou encore les interventions sur des rixes. Les situations à risque se multiplient au point que certains Nantais réclament, eux aussi, des armées à feu pour leurs policiers.

"Je prône que les policiers municipaux doivent avoir des armes à feu"

"Ils sont capables de tout donc les policiers doivent se préparer à tout." Selon ce riverain nantais, il faut adopter les grands remèdes "face à une jeunesse devenue ultra-violente". Comme lui, la plupart des habitants abondent dans le sens de leurs policiers municipaux.

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"Je prône que les policiers municipaux doivent avoir des armes à feu. Parce que là, avec la nouvelle génération, ça commence à être compliqué, plus violent. Si les policiers ont une arme à feu, ça peut tempérer les situations", argumente un Nantais.

Ce dispositif est dissuasif et plus que nécessaire pour se défendre, justifie les syndicats au regard de leurs prérogatives où la drogue se diffuse aujourd'hui à ciel ouvert. Mais les habitants tempèrent, une décision aussi lourde doit être évidemment en fonction de l'usage.

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"Ils sont vraiment là pour faire de la prévention. On ne sait pas s'ils interviennent dans des quartiers réellement chauds. Ce serait bien qu'ils puissent se défendre à minima. Sinon, sur tout ce qui est trafic de drogue, est-ce que ce n'est pas plutôt la police nationale ?" se questionne cette habitante. À Nantes, de sources syndicales, quatre policiers municipaux sur cinq souhaiteraient une arme à feu.