Publicité
Publicité

18 septembre : quelles sont les craintes du Renseignement à quelques jours des mobilisations ?

Jean-Baptiste Marty - Mis à jour le . 1 min

A quoi faut-il s’attendre ce jeudi 18 septembre ? A l’appel de plusieurs organisations syndicales, dont la CGT et la CFDT, plusieurs centaines de milliers de manifestants devraient se mobiliser. 250 cortèges ont pour le moment été déclarés, pour une "journée à haut risque" selon le Renseignement.

Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues ce jeudi 18 septembre dans les rues partout en France, jusqu'à 100.000 à Paris. Une semaine après la mobilisation "Bloquons tout", c’est une nouvelle journée à "haut risque", selon une note du renseignement. "Fermeté et réactivité" sont les mots d'ordre lancés par Bruno Retailleau aux hauts fonctionnaires.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

80.000 policiers et gendarmes déployés

"Des troubles à l’ordre public sont à craindre dans la capitale", peut-on lire dans la note. À Paris où les autorités s’attendent à de nouveaux épisodes de violences de l'ultra-gauche, comprenant des blocages et des actions coup de poing dès le petit matin. 250 cortèges ont été déclarés partout en France.

Des actions prévues sur le périphérique, mais aussi devant de nombreux lycées comme Hélène Boucher, théâtre de violences la semaine passée. Des jeunes manifestants qui ensuite devraient rejoindre le cortège l’après-midi.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Signe que les autorités craignent des heurts : le parcours proposé par les organisateurs n’a pas été autorisé par le préfet de police Laurent Nunez, qui a affirmé ne pas être "d’accord avec le point qui m’a été déclaré, mais nous allons discuter comme d’habitude avec les organisations syndicales."

De 400.000 manifestants partout en France, les autorités anticipent désormais participation d’un demi-million de personnes.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Laurent Nunez propose un parcours plus classique

Selon les informations d’Europe 1, les organisateurs voulaient partir de la place de la Bastille, mais le préfet de police propose de son côté un parcours plus classique, de la place de la République à celle de la Nation.

Un trajet que les policiers ont pour habitude de sécuriser notamment lors des 1er mai, même s’ils redoutent beaucoup de casse. Jusqu’à 1.000 black blocs sont attendus dans les rues de Paris, et des activistes pourraient venir d'Allemagne ou d'Italie.

La suite après cette publicité

Reda Belhaj, porte-parole du syndicat Unité, explique que leur but sera "de dégrader le mobilier privé, de dégrader le mobilier public, d’incendier des véhicules, d’incendier des poubelles... Mais nous ferons le travail de sécurisation", a-t-il ajouté.

Selon les informations d’Europe 1, les Centaures, ces véhicules blindés de la gendarmerie vont être déployés : 18 au total, dont 7 en Île-de-France. 80.000 policiers et gendarmes seront mobilisés partout dans l'Hexagone. Comme la semaine dernière, une cellule interministérielle de crise sera ouverte dès mercredi soir pour faire face aux débordements, et réagir le plus vite possible.