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10.000 engins pyrotechniques saisis, 300 contrôles de police... Les tirs de mortiers sauvages, fléau des nuits du 14-Juillet

William Molinié - Mis à jour le . 1 min

À la veille de la fête nationale, les forces de l’ordre ont fait face à une vague de violences en région parisienne. Tirs de mortiers, attaques de commissariats, embuscades tendues aux pompiers : 1.226 épisodes de violences ont été recensés dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 juillet, tandis que plus de 10.000 engins pyrotechniques ont déjà été saisis.

389 personnes interpellées ce dimanche, 28 blessés chez les forces de l’ordre. La nuit du dimanche 13 au vendredi 14 juillet n’a pas été calme et celle à venir ne le sera sans doute pas non plus pour les 65.000 policiers et gendarmes engagés dans la sécurisation du 14 juillet.

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Les tirs de mortiers d’artifice sont aujourd’hui un véritable fléau. Ce dimanche soir, rien qu’à Paris et en petite couronne, plus de 1.000 tirs d’artifice ont visé les policiers.

10.000 mortiers d’artifice saisis

1.226 épisodes de tirs, avec des engins pyrotechniques lancés sur les forces de l’ordre, ont été recensés par les services de police à Paris. Des bombes incendiaires ont été tirées sur les voitures en intervention, les commissariats ou les patrouilles sur la voie publique.

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Parfois, ce sont les pompiers qui sont visés dans des embuscades tendues par des jeunes issus de quartiers sensibles. Des tirs tendus qui provoquent chez les forces de l’ordre de sévères brûlures, voire des lésions irréversibles au niveau de l’appareil auditif.

Ces dernières semaines, plus de 300 contrôles ont été réalisés par les policiers. Ils ont saisi plus de 10.000 mortiers d’artifice, cette munition du parfait émeutier. Pourtant, les préfets ont pris des arrêtés d’interdiction de vente d’artifices. Mais rien n’y fait : ces attaques sont devenues, autour du 14 juillet, un sport national.