Records de chaleur attendus lundi, jusqu'à 36 degrés dans le Béarn

Les pointes de chaleur pourraient atteindre jusqu'à 36 degrés localement. (Illustration)
Les pointes de chaleur pourraient atteindre jusqu'à 36 degrés localement. (Illustration) © Diego Radames / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
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avec AFP , modifié à
32, voire 34 degrés dans le sud-ouest, et même jusqu'à 36 dans le Béarn. Ce lundi pourrait battre des records de températures, prévient Météo-France. Les minimales seront partout en baisse, mais resteront supérieures aux valeurs de saison avec 10 à 15 degrés sur la moitié nord du pays, 15 à 19 plus au sud.

Des records de températures sont prévus lundi en France, au lendemain d'une chaleur déjà inédite pour un mois d'octobre, avec 32 à 34 degrés attendus dans le centre et le sud-ouest, et jusqu'à 36 dans le Béarn, prévient Météo-France. Le record national de chaleur pour un mois d'octobre, détenu par Ajaccio avec 35 degrés en 1988 et, sur le continent, par Dax avec 34,7 degrés en 1985, pourrait donc être effacé. Les maximales atteindront 32 à 34 degrés dans le centre et le sud-ouest, localement 35 à 36 dans le Béarn. Seuls les abords de la Manche seront inférieurs à 25 degrés.

Les minimales seront partout en baisse, mais resteront supérieures aux valeurs de saison avec 10 à 15 degrés sur la moitié nord du pays, 15 à 19 plus au sud. Après une chaleur déjà historique en septembre, la France a enregistré dimanche des températures inédites pour un mois d'octobre : une "flopée de records" ont été battus, comme par exemple 31°C à Aix-en-Provence, 31,2°C à Poitiers, 32°C à Brive, 32,5°C à Bordeaux ou 33°C à Toulouse, selon Météo-France.

Un mois de septembre le plus chaud jamais enregistré

Dans le Massif central, Aurillac a vu son record de chaleur en octobre réévalué de quatre degrés, à 31,2°C, contre 26,6°C précédemment. Et la température a atteint 34,4°C à Villefranche-de-Rouergue. Certaines maximales ont dépassé de plus de 10 degrés les normales de saison.

Ces températures exceptionnelles interviennent dans le sillage d'un mois de septembre record, le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de presque deux ans au-dessus des normales de saison. Une chaleur qui est conforme aux observations des climatologues selon lesquelles le changement climatique d'origine humaine augmente non seulement la sévérité des canicules mais aussi leur précocité ou leur survenue tardive.