France : des températures plus chaudes que la normale en mai-juillet, scénario le plus probable

chaleur
Concernant les précipitations, "aucun scénario n'est privilégié sur la France, et plus généralement sur l'Europe". © MAGALI COHEN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : MAGALI COHEN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Pour Météo-France, la France risque de connaître des conditions climatiques plus chaudes que la normale pour les trois prochains mois (mai à juillet), la période qui couvre les Jeux olympiques de Paris 2024. En revanche, il est encore trop tôt pour dire si l'été sera caniculaire ou non.

Des conditions plus chaudes que la normale en France "sont les plus probables" pour les trois prochains mois (mai à juillet), période qui couvre le début des Jeux olympiques de Paris 2024, a indiqué lundi Météo-France. "Un scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France. Cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes", annonce l'établissement public dans ses dernières tendances à trois mois. Cette probabilité est évaluée à 50% pour la France métropolitaine, contre 30% pour un scénario conforme aux normales et 20% pour un scénario plus froid. Les normales météo sont calculées sur la période 1991-2020.

Pas de conclusions hâtives

Concernant les précipitations, "aucun scénario n'est privilégié sur la France, et plus généralement sur l'Europe". Ces tendances, que Météo-France met à jour chaque mois pour les trois mois suivants, coïncident avec le début des Jeux olympiques (26 juillet-11 août). Elles indiquent un scénario le plus probable parmi les trois suivants: proche, en dessous ou au-dessus des normales saisonnières. Mais "il est trop tôt pour prévoir les conditions météorologiques de cet été semaine par semaine", souligne Météo-France, qui met en garde contre les conclusions hâtives.

Ainsi, il est beaucoup trop tôt pour dire que l'été sera caniculaire ou non - facteur qui peut influencer l'organisation de certaines épreuves sportives. "Prévoir un scénario plus chaud que la normale sur trois mois n'implique pas nécessairement la survenue de vagues de chaleur ou de canicules" et "les tendances climatiques à trois mois ne donnent pas d'information sur la possibilité de battre ou non des records sur la saison à venir", insiste Météo-France.