France-Croatie : entre 2.500 et 3.000 supporters des Bleus au stade de Moscou

Environ 3.000 fans des Bleus seront au stade à Moscou.
Environ 3.000 fans des Bleus seront au stade à Moscou. © GABRIEL BOUYS / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les fans tricolores seront en infériorité numérique lors de la finale de la Coupe du monde, alors que plus de 10.000 croates sont attendus. 

Les supporters des Bleus vont devoir chanter très fort pour se faire entendre. Entre 2.500 et 3.000 fans de l'équipe de France seront présents dimanche au stade Loujniki de Moscou, pour assister à la finale de la Coupe du monde contre la Croatie. Ils devraient être en nette infériorité numérique, alors que 10.000 Français sont attendus.

Les supporters français ont eu du mal à se faire entendre pendant cette Coupe du monde en Russie, surtout au premier tour, où ils étaient disséminés dans les stades. Sur l'ensemble du tournoi, ils auront été environ 17.000 en tribunes pour soutenir l'équipe de France, soit une moyenne de 2.500 supporters par match, loin des grandes délégations sud-américaines.

"La culture supporter en France est jeune". "La culture supporter en équipe de France est très jeune, même si on avance", relevait auprès de l'AFP un membre des Irrésistibles Français, principale association de supporters.

En Russie, la FFF a reconduit un dispositif qui existait déjà à la Coupe du monde 2014 au Brésil, les "casas bleues", un point de ralliement en ville où les fans sont accueillis, "avant le match pour qu'ils se préparent et se motivent à chanter, et après le match pour faire la fête en cas de résultat positif", avait expliqué Florent Soulez, le "Monsieur supporters" de la Fédération avant le Mondial.

"En déplacement, on en est encore aux balbutiements". Mais c'est un travail de longue haleine. "En déplacement, on en est encore aux balbutiements", note le sociologue du supportérisme Nicolas Hourcade, alors que l'ambiance s'est notablement améliorée au Stade de France.

"La Fédération n'a pas encore les habitudes de gestion des déplacements des fédérations allemande, anglaise ou belge, qui mobilisent une dizaine de personnes pour ça. On est dans une période charnière. Il y a encore des choses à roder pour rassembler les supporters en tribunes", estime ce spécialiste auprès de l'AFP.