Coupe du monde de rugby : "L'Irlande est brouillonne", selon Pierre Albaladejo

Peter O'Mahony face à l'Italie. (1280x640) Glyn KIRK/AFP
O'Mahony et les Irlandais ont eu bien du mal à vaicnre l'Italie, dimanche, au stade olympique de Londres. © Glyn KIRK/AFP
  • Copié
avec Dominique Bressot , modifié à
AVIS D'EXPERT - L'ancien international et consultant évoque les faiblesses du XV du Trèfle, petit vainqueur de l'Italie dimanche (16-9).

Double vainqueur sortant du Tournoi des Six Nations, l'Irlande avait impressionné lors de ses deux premiers matches du Mondial, contre le Canada (50-7) puis la Roumanie (44-10). Mais, dimanche, au stade olympique de Londres, le XV du Trèfle s'est contenté d'une toute petite victoire contre l'Italie, battue d'un essai transformé (16-9). Ce succès étriqué a douché l'enthousiasme de beaucoup d'observateurs, à commencer par Pierre Albaladejo, ancien international et consultant historique à la radio et à la télévision. "Cette équipe d'Irlande ne m'a pas enthousiasmé beaucoup", considère "Bala". "Elle est brouillonne, elle n'a pas une très grande mêlée, elle a deux ou trois bons attaquants qui sont assez rapides, mais elle n'extraie pas des ballons de très grande qualité dans les regroupements."

"Je ne pense pas qu'ils soient meilleurs que nous." A quelques jours du choc face à la France, dimanche, qui doit décider de la première place dans le groupe D, Pierre Albaladejo considère même que les Bleus ne sont pas inférieurs à cette Irlande-là.

"Je ne pense pas qu'ils soient meilleurs que nous, on n'était pas dans le haut niveau avec cet Irlande-Italie, on était au niveau d'un bon match de championnat, sans plus", considère l'ancienne voix du rugby. "Ce n'était pas le dessus du panier. C’est vrai que nous non plus, nous n’avons pas fait de matches de haut niveau, ce qui veut dire qu'Irlandais comme Français doivent monter un petit peu le ton et augmenter la qualité de jeu pour s'affirmer et continuer longtemps dans cette Coupe du monde." En quarts de finale, Français et Irlandais croiseront avec le groupe C, dont sortiront la Nouvelle-Zélande et très probablement l'Argentine. Dans les deux cas, il faudra faire mieux et plus, pour les Bleus comme pour les Verts.