À partir du 8 janvier, les voyageurs chinois seront autorisés à voyager librement. Mais depuis le 7 décembre et la fin de la politique zéro Covid, le nombre de contaminations a explosé dans le pays : 30 millions de cas par jour, selon certains médecins. Alors que Pékin continue de lever ses restrictions pour faire face en Europe, aucune mesure conjointe n'a été mise en place entre les 27 pays membres de l'Union Européenne.
Seuls des protocoles au cas par cas ont été décrétés et après l'Espagne et l'Italie, la France a décidé d'imposer un test négatif au départ, le port du masque obligatoire dans l'avion et des contrôles aléatoires à l'arrivée.
Un sous-variant qui échappe à l'immunité acquise
Si l'épidémie flambe, c'est parce que la population ne s'est pas assez contaminée, que la protection apportée par les vaccins chinois est jugée insuffisante mais probablement aussi à cause du variant BF.7, qui semble circuler beaucoup en Chine, et surtout à Pékin. Que sait-on de ce variant ?
BF.7 est un sous-variant cousin d'Omicron et il serait un peu plus contagieux. Selon les premières données, une personne infectée par BF.7 pourrait contaminer à son tour entre 10 et 18 personnes. Avec les autres variants d'Omicron, un malade transmet sa maladie à 5 personnes en moyenne. Les symptômes provoqués par la souche BF.7 restent les mêmes : fièvre, toux, maux de gorge. Parfois, de la diarrhée et des vomissements.
Ce cousin d'Omicron n'est pas nouveau, puisqu'il circule en France depuis le printemps dernier. En octobre, BF.7 représentait 10% des tests positifs séquencés contre moins d'1% aujourd'hui. Selon une récente étude, le sous-variant échappe à l'immunité acquise. Ce qui veut dire qu'une personne vaccinée ou récemment infectée peut retomber malade à cause de cette souche.