Législatives : "environ 450" candidats La République en marche finalement dévoilés jeudi

Le parti d'Emmanuel Macron devrait annoncer 450 candidats aux législatives.
Le parti d'Emmanuel Macron devrait annoncer 450 candidats aux législatives. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP
Au lieu des 577 candidats initialement annoncés, le parti d'Emmanuel Macron devrait présenter quelque 450 candidats aux législatives.

"Environ 450" candidats aux législatives de La République en marche seront dévoilés jeudi, au lieu des 577 initialement annoncés, en raison de l'afflux de candidatures de dernière minute comme celle de Manuel Valls, a appris l'AFP mercredi de sources concordantes. "On va annoncer environ 450 noms dont on est certain", a déclaré le président de la Commission d'investiture Jean-Paul Delevoye, précisant que cette Commission poursuivrait ses travaux jeudi et vendredi.

"Des vocations tardives". Lundi, Richard Ferrand, secrétaire général du parti d'Emmanuel Macron, avait pourtant annoncé que les candidats dans chacune des 577 circonscriptions seraient connus "d'ici à jeudi midi". Mais mardi, l'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls, député de l'Essonne, a annoncé son intention de briguer l'investiture La République en marche. Et au-delà du cas de Manuel Valls, "il y a des vocations tardives qui s'éveillent" depuis l'élection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, a ainsi observé Richard Ferrand mardi soir sur Public Sénat

"Être prudent". "L'idée, contrairement à ce que l'on dit, n'est pas d'humilier ni de brutaliser ces candidatures", a indiqué une source de La République en marche. "Au contraire, cela nous oblige à les analyser et à être prudent sur un certain nombre de circonscriptions", poursuit ce même cadre, précisant que "cela ne présage pas de l'issue" de l'examen. Par ailleurs, selon une autre source du parti d'Emmanuel Macron, la proposition du Parti socialiste d'ouvrir des discussions pour que des accords soient trouvés dans les circonscriptions où le Front national a obtenu un score élevé au second tour de la présidentielle a influé "à la marge" dans le report de l'annonce des investitures.