Le Pen et Macron attaquent fort le débat : "l'enfant chéri" contre "l’héritière"

marine le pen emmanuel macron
Marine Le Pen et Emmanuel Macron, lors du débat d'entre-deux-tours, mercredi 3 mai, à J-4 avant le second tour de la présidentielle 2017. © Eric FEFERBERG / POOL / AFP
  • Copié
, modifié à
Dès les premières minutes du débat de l’entre-deux-tours, mercredi soir, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont frontalement opposés avec beaucoup de virulence.

Le débat de l’entre-deux-tours de l'élection présidentielle a commencé très fort mercredi soir. Dès les premières minutes, Marine Le Pen a attaqué Emmanuel Macron avec une grande virulence. Et le candidat d’En Marche ! lui a répondu avec tout autant d’intensité, donnant le ton de pour le reste de la soirée.

"Vous avez tombé le masque." "Ce deuxième tour a permis de voir le vrai Macron", a estimé la candidate du Front national. "M. Macron est le candidat de la mondialisation sauvage, de l'ubérisation, de la précarité, de la brutalité sociale, de la guerre de tous contre tous, du saccage économique notamment de nos grands groupes, du dépeçage de la France par les grands intérêts économiques, du communautarisme, et tout cela piloté par M. Hollande", a poursuivi Marine Le Pen. "La bienveillance a fait place à la médisance, le sourie étudié, a été remplacé par un rictus. "L'enfant chéri du système a tombé le masque pendant cette campagne, c’est bien, utile. Avec la froideur du banquier d’affaires que vous n’avez cessé d’être. Cela a été profondément utile aux Français pour faire un choix", a-t-elle conclu sans jamais se départir de son sourire.

>>> Le débat est à suivre en direct sur l'antenne d'Europe 1 et sur Europe1.fr, via notre live

"Vous allez continuer votre logorrhée". "Vous avez montré que vous n’êtes pas la candidate de l’esprit de finesse, de la volonté d’un débat démocratique équilibré et ouvert. Je ne m’attendais pas à autre chose", a répondu Emmanuel Macron. "Moi, je ne dirai pas que vous êtes l’héritière d’un nom, l’héritière d’un parti politique. Je  ne vais pas vous dire que vous revendiquez même cet héritage. Depuis 40 ans, des Le Pen sont candidats à la présidentielle. Mais tout cela ne m’intéresse pas. Vous allez continuer votre logorrhée, comme vous le faites à longueur d’interventions", a-t-il insisté. "Vous portez l’esprit de défaite. Je porte l’esprit de conquête français, a-t-il conclu.