Bygmalion : Jean-François Copé affirme que son "innocence totale" est confirmée

Jean-François Copé a également affirmé qu'il n'aurait "jamais été candidat" s'il avait été mis en examen.
Jean-François Copé a également affirmé qu'il n'aurait "jamais été candidat" s'il avait été mis en examen. © XAVIER LEOTY / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
"Je ne suis plus concerné par cette affaire, je ne suis pas mis en cause, je suis innocenté", a réagi Jean-François Copé lundi, suite aux réquisitions du parquet dans l'affaire Bygmalion.

Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite et qui n'a pas été poursuivi dans l'affaire Bygmalion, a affirmé lundi que les réquisitions du parquet venaient "confirmer une nouvelle fois" son "innocence totale", assurant qu'il n'aurait "jamais été candidat" s'il avait été mis en examen.

"Je ne suis plus concerné par cette affaire". "Cela vient confirmer une nouvelle fois mon innocence totale dans cette affaire", a-t-il déclaré sur BFMTV, en réaction à la demande du parquet de Paris d'un procès pour Nicolas Sarkozy et treize autres mis en examen dans l'affaire Bygmalion, dernière étape avant un possible renvoi en correctionnelle. "Aujourd'hui, c'est une nouvelle fois redit : que je ne suis plus concerné par cette affaire, que je ne suis pas mis en cause, que je suis innocenté, et vous l'avez donc vu, je ne suis pas dans la liste des personnes qui seraient susceptibles d'être renvoyées devant un tribunal correctionnel", a-t-il insisté.

"Mis en examen, je n'aurais jamais été candidat à la primaire". Soulignant avoir quitté la présidence de l'UMP en 2014 dans "une ambiance de meute effrayante", Jean-François Copé a mis en avant le fait qu'il avait été "le coupable idéal dans cette affaire, qui à l'époque s'appelait l'affaire Bygmalion". "Maintenant c'est plutôt l'affaire des comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté, avant de déclarer : "Si j'avais été mis en examen, je n'aurais jamais été candidat à la primaire".

Piques à tout va. Invité à dire si à ses yeux Nicolas Sarkozy pouvait, lui, se présenter à la primaire, il a affirmé qu'il s'agissait d'une "décision personnelle". Il a aussi lancé une pique à un autre adversaire de la primaire, François Fillon, pour sa "mise en cause inélégante, pas convenable" de Nicolas Sarkozy, lorsqu'il avait dit fin août : "Qui imagine un seul instant le général De Gaulle mis en examen ?". Interrogé sur le "code de bonne conduite" proposé par Alain Juppé, Jean-François Copé a également lancé : "jusqu'à quand le bal de l'hypocrisie ?", alors qu'ils "s'envoient les uns et les autres des noms d'oiseaux à un niveau tellement élevé qu'on ne voit même plus la taille des oiseaux".