Valls : l'interdiction des wifi publics n'est "pas une piste envisagée"

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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre a aussi écarté mercredi la possibilité d'interdire un outil d'anonymisation sur internet. 

Le Premier ministre français Manuel Valls a assuré mercredi que l'interdiction des accès à internet via des Wifi publics n'était "pas une piste envisagée" par le gouvernement, en écartant également une interdiction de l'outil d'anonymisation sur internet TOR.

Les internautes rassurés ? Ces deux mesures, parmi d'autres, sont proposées, selon le journal Le Monde, dans une note interne du ministère de l'Intérieur qui a suscité l'émoi d'internautes et de défenseurs des libertés. "Non, l'interdiction du Wifi n'est pas une piste envisagée aujourd'hui, je vous le confirme", a déclaré Manuel Valls sur BFMTV/RMC.

"Internet est une liberté". Le Premier ministre a affirmé "ne pas avoir entendu parler" d'une demande de la police de faire interdire ces réseaux ouverts, qui compliquent l'identification des personnes qui les utilisent pour accéder à internet. "Internet est une liberté, est un moyen extraordinaire de communiquer entre les gens, c'est un plus pour l'économie", a souligné le Premier ministre, tout en soulignant qu'il était "aussi un moyen pour les terroristes de communiquer et de diffuser leur idéologie totalitaire".

Rechercher "des mesures efficaces". "Que la police regarde l'ensemble des aspects qui permettent de mieux lutter contre les terrorismes, bien évidemment, mais il faut prendre des mesures efficaces", a déclaré Manuel Valls. Quant à une interdiction du système TOR ("The Onion Router"), qui permet d'empêcher l'identification d'un internaute via son adresse internet dite "IP", le Premier ministre a également dit qu'il n'y était pas favorable.