Paiement sans contact 2:28
  • Copié
Paul Lahcene, édité par Mathilde Durand
Le géant Amazon travaille en partenariat avec Visa pour faire de la paume de la main un moyen de paiement. Le code d'une carte bleue pourrait être lié aux empreintes digitales pour régler simplement en tendant la main. Une nouvelle technologique qui pose la question de l'utilisation des données personnelles. 

Plus d’excuses pour ne pas régler l’addition ! L'entreprise Amazon veut faire de votre main une carte de crédit. Une nouvelle forme de paiement sans contact, sans carte, ni téléphone. Le Wall Street Journal, dans un article traduit par l’Opinion, annonce que le géant américain travaille actuellement sur une technologie permettant de payer directement avec la paume de la main. L’entreprise souhaite lier les codes des cartes de crédit aux empreintes digitales. Les clients pourraient ainsi payer une baguette, une paire de chaussure ou même une télévision en tendant la main. Et les données pourraient être stockées dans un cloud. 

Amazon et Visa prospectent

Et c'est loin d’être un fantasme. La firme de Jeff Bezos travaille déjà avec Visa pour développer de nouveaux terminaux dédiés à cette technologie. Elles prospectent pour trouver des magasins afin de faire des premiers tests. Leurs cibles : les enseignes qui ont des clients réguliers comme les fast-food ou les cafés. 

La société américaine a même déjà déposé un brevet pour un développer un "système d’identification biométrique sans contact" qui comporte un scanner de la main : une technologie qui permet de faire une transaction en moins de 300 millisecondes. 

Amazon, comme les autres géants des Gafa, cherche de plus en plus à s’intégrer dans la vie financière des consommateurs. Officiellement, l'argument avancé par l'entreprise est une volonté de simplifier le paiement et transformer la façon d’acheter dans les magasins. Mais la question se pose : quid des données personnelles et digitales ? Alors que les débats sont vifs sur la reconnaissance faciale ou encore le respect de la vie privée, les consommateurs seront-ils d’accord pour donner encore plus d’informations à Amazon ?