Facebook examine une potentielle fuite massive de données de 267 millions d'utilisateurs

Le chercheur en cybersécurité pense que les données ont été récupérées par des "criminels au Vietnam".
Le chercheur en cybersécurité pense que les données ont été récupérées par des "criminels au Vietnam". © ARUN SANKAR / AFP
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avec AFP , modifié à
Facebook craint une fuite potentielle des données de 267 millions de ses utilisateurs. La fuite a été révélée par un chercheur en cybersécurité, qui a trouvé des identifiants, numéros de téléphone et noms d'utilisateurs exposés sur des forums de hackers.

Facebook examinait jeudi une fuite potentielle des données de 267 millions de ses utilisateurs, révélée par un chercheur en cybersécurité qui les a trouvées exposées sur des forums de hackers. "Nous sommes en train de regarder ce problème, mais nous pensons qu'il s'agit d'informations obtenues avant les changements effectués ces dernières années pour mieux protéger les données des personnes", a déclaré un porte-parole de Facebook à l'AFP.

D'après le chercheur Bob Diachenko et le site Comparitech, les identifiants, numéros de téléphone et noms de 267 millions d'utilisateurs, essentiellement américains, étaient disponibles librement sur le "dark web", de quoi mener de vastes opérations de spam et de phishing (hameçonnage).

La base de données inaccessible depuis l'alerte

La base de données, indexée le 4 décembre et mise en ligne sur un forum de hackers il y a une semaine, n'était plus accessible jeudi à la suite de l'alerte donnée par Bob Diachenko, d'après Comparitech. Le chercheur pense que ces données ont été récupérées par des "criminels au Vietnam", grâce à un système de robots automatisés qui copient toutes les données auxquelles ils parviennent à accéder.

En septembre, des numéros de téléphone liés à plus de 400 millions de comptes Facebook se sont retrouvés stockés en ligne, à la merci d'une utilisation malveillante, d'après le site américain TechCrunch. Facebook avait partiellement confirmé cette information, assurant que selon ses vérifications le nombre de comptes concernés ne représentait que la moitié environ des 419 millions évoqués.