Cloud : quel impact pour le service informatique ?

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J.M pour , modifié à
La transition de données vers le Cloud est un tournant pour une entreprise, qui voit son service informatique bouleversé.

L’équipe se retrouve souvent réorganisée et les objectifs redéfinis pour une grande partie du personnel. Nivellement des effectifs, évolution des qualifications et changement des responsabilités : tour d’horizon des changements dans un service informatique impacté par le Cloud.

Une nouvelle répartition des tâches

Dans le cadre d’un passage au Cloud, donc d’une exploitation de serveurs externes, les équipes de maintenance des serveurs locaux sont logiquement drastiquement réduites. Avec la suppression d’une majorité des opérations matérielles, le personnel lié à ces tâches est soit remercié, soit réorienté vers de nouvelles tâches.

Le plus souvent, c’est l’aide aux utilisateurs du « nuage » qui est privilégiée dans l’optique d’une nouvelle répartition des tâches pour les anciens techniciens. Cela permet notamment à ces employés d’évoluer depuis des tâches souvent répétitives vers des responsabilités à plus forte valeur ajoutée. De manière générale, c’est toute la chaîne du service informatique qui bénéficie d’un niveau de compétence supérieur avec le passage au Cloud.

Des experts externes pour optimiser la virtualisation

Il n’est pas rare qu’une entreprise fasse appel à des techniciens extérieurs lorsque celle-ci cherche un expert capable de prendre en charge la totalité d’une plate-forme virtualisée : cette fonction implique une connaissance aboutie des serveurs d’applications. L’intervenant extérieur, une fois embauché par l’entreprise ou bien simplement en tant que consultant, doit être capable d’optimiser l’infrastructure virtualisée en s’adaptant aux exigences techniques de l’entreprise.

Avec une exploitation de serveurs externes, les restaurations et le redémarrage d’un serveur à distance sont souvent simplifiés. Autre bouleversement dans l’effectif du service informatique : plus besoin de mobiliser une période d’inactivité (une nuit ou un week-end) pour déclencher une migration. Le retour à une version précédente est bien plus facile dans le Cloud.

Des formations à prévoir

L’administrateur système doit cependant apprendre à maîtriser la nouvelle interface, ce qui en règle général ne prend pas beaucoup de temps : entre 5 et 10 jours, selon l’architecture originale de l’entreprise. Cependant, de nouvelles responsabilités font leur apparition. Ainsi, l’exploitation des serveurs physiques restants est souvent plus délicate et toute mauvaise manipulation est plus lourde de conséquences. L’équipe réseau se retrouve elle logiquement réduite, la simplification du réseau étant une des conséquences (positive) d’une transition dans le Cloud par l’entreprise.

D’un point de vue managérial, un projet de passage au Cloud a également un impact sur la relation entre le service informatique et les équipes exploitant la nouvelle solution au sein de l’entreprise. C’est aux techniciens et ingénieurs d’assumer une partie de la transition, sans oublier le rôle d’anticipation des besoins des utilisateurs en interne.

Concrètement, un directeur de service informatique doit être capable de rassurer ses clients à propos des performances et de la compatibilité de la nouvelle interface ou des nouvelles applications dans le Cloud de l’entreprise. Pour conclure, précisons que si le fournisseur n’est pas en mesure de le faire, des sociétés offrent la possibilité d’accompagner le service informatique dans la transition des systèmes de l’entreprise vers le Cloud.

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