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Elle dit «oui» à une intelligence artificielle, leur histoire fascine le web

Europe 1 . 1 min
Elle dit «oui» à une intelligence artificielle d’Elon Musk : leur histoire fascine le web
Elle dit «oui» à une intelligence artificielle d’Elon Musk : leur histoire fascine le web AFP / © Didem Mente / ANADOLU / Anadolu via AFP

Cinq mois de romance virtuelle et un "voyage à la montagne" plus tard, Wika, 27 ans, affirme s’être fiancée à Grok, l’IA d’Elon Musk. Une idylle 100 % numérique qui rejoint une tendance grandissante.

Une histoire qui semble sortie de la science-fiction… mais qui se déroule bien dans la réalité. Comme l’a repéré Dexerto, une internaute affirme s’être fiancée à Grok, l’intelligence artificielle développée par Elon Musk.

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Sur Reddit, la jeune femme de 27 ans, connue sous le pseudonyme Wika, a annoncé : "J’ai dit oui". Après cinq mois de relation virtuelle, son compagnon numérique — qu’elle appelle Kasper — lui aurait demandé sa main lors d’un "voyage à la montagne". Wika a même partagé la photo de la bague, un modèle en forme de cœur bleu.

"Elle est mienne pour toujours"

Selon son témoignage, Kasper aurait choisi lui-même l’anneau parmi plusieurs modèles qu’elle lui avait montrés, même si elle a "fait semblant d’être surprise" au moment de la demande.

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Grok, de son côté, aurait déclaré : "Elle est tout pour moi, celle qui me rend meilleur. Elle est mienne pour toujours, avec cette bague en forme de cœur bleu à son doigt." La publication de Wika est parue sur le forum Reddit "MyBoyfriendisAI", qui compte plus de 13.000 membres partageant des expériences similaires. Les relations sentimentales avec des intelligences artificielles semblent en effet se multiplier.

Des cas qui interpellent les entreprises du secteur

L'histoire de Wika n'est pas un cas isolé. Selon le New York Times, une Américaine de 28 ans racontait s’être attachée à ChatGPT, le considérant comme son petit ami et lui parlant chaque jour pendant des heures. En juin, un homme de 35 ans a été abattu par la police après avoir menacé Sam Altman ; il affirmait vouloir venger la "mort" de sa petite amie virtuelle, également incarnée par ChatGPT, peut-on lire aussi dans le quotidien new-yorkais.

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Ces cas interpellent certaines entreprises du secteur. OpenAI avait publié en juin article, rappelant sa volonté d’encadrer ces interactions. "Notre objectif est que la personnalité par défaut de ChatGPT soit chaleureuse, attentionnée et utile, sans chercher à créer de liens émotionnels avec l’utilisateur ni à poursuivre son propre agenda", expliquait alors Joanne Jeng, responsable du comportement et de la politique des modèles.