VIDÉO - Quand Neymar jouait les bourreaux contre le PSG

Neymar avait été l'artisan de la "remontada" de Barcelone face à Paris en Ligue des Champions (photo d'archives).
Neymar avait été l'artisan de la "remontada" de Barcelone face à Paris en Ligue des Champions (photo d'archives). © Mike Ehrmann / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Il y a seulement quelques mois, la nouvelle recrue parisienne était le principal artisan de l'incroyable "remontada" de Barcelone en Ligue des Champions… face au PSG.

Bons joueurs, les fans du Paris Saint-Germain étaient nombreux devant le Parc des Princes, vendredi, pour accueillir leur nouvelle star, le Brésilien Neymar. Mais il n'y a pas si longtemps, les mêmes fans maudissaient l'attaquant, principal artisan de la légendaire "remontada" de Barcelone face au PSG en huitième de finale de la Ligue des champions.

Une incroyable remontée.Barcelone, 8 juin 2017. Après leur large victoire face au Parc des Princes lors du match aller (4-0), les Parisiens sont quasi-assurés de se qualifier pour les quarts : jamais, dans l'histoire des Coupes d'Europe, une équipe n'a remonté un tel handicap. Mais au Camp Nou, rien ne se passe comme prévu. Grâce aux errements défensifs d'un PSG méconnaissable, Barcelone mène 3 buts à rien après 50 minutes. Paris se pense délivré lorsque Cavani marque, un peu après l'heure de jeu : pour se qualifier, Barcelone doit encore inscrire trois buts. 

Et deux de ces trois bijoux seront signés Neymar, déjà auteur d'une passe décisive en début de match. D'abord sur coup franc, à la 88ème minute, lorsque le Brésilien enroule un tir parfait aux abords de la surface. Puis trois minutes plus tard sur penalty. Avant que Sergi Roberto n'enfonce le clou dans la dernière minute de jeu, assurant la qualification du Barça (6-1). 

Un esprit de conquête. Peut-être le PSG s'est-il souvenu de cet épisode au moment de négocier le recrutement de la star brésilienne, dont la clause libératoire était fixée à 222 millions d'euros. Et de l'esprit de conquête de Neymar, qui avait été le premier à croire à l'exploit avant la "remontada", en postant cet aphorisme sur les réseaux sociaux : "Tant qu'on aura 1% de chances, on y croira à 99%".