Tour de France : cinq choses à retenir de la quatrième étape entre La Baule et Sarzeau

Deuxième victoire en quatre étapes pour Fernando Gaviria (à droite). Impressionnant.
Deuxième victoire en quatre étapes pour Fernando Gaviria (à droite). Impressionnant. © Marco BERTORELLO / AFP
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Sans surprise, la quatrième étape s’est conclue mardi à Sarzeau, dans le Morbihan, par un sprint massif. Comme lors du premier jour de course, c’est le Colombien Fernando Gaviria qui l’a emporté en costaud.

C’était à craindre : il ne s’est pas passé grand-chose mardi lors de la quatrième étape du Tour de France, disputée sur 195 kilomètres entre La Baule et Sarzeau. Le parcours avait tous les atours d’une étape de plaine classique, et son scénario semblait donc écrit à l’avance : une longue échappée, un peloton qui gère, et au final un sprint massif. A ce jeu-là, c’est le Colombien Fernando Gaviria qui, comme lors de la première étape, s’est montré le plus fort. Le maillot jaune, lui, reste la propriété du Belge Greg Van Avermaet.

Gaviria en (très) costaud. Le Colombien est bien le nouvel homme fort du sprint. Impressionnant vainqueur de la première étape, Fernando Gaviria a récidivé. Et pourtant, le jeune coureur, 23 ans seulement, a eu fort à faire face à l’Allemand André Greipel, 11 victoires au compteur sur le Tour, et au triple champion du monde slovaque Peter Sagan, quintuple maillot vert. Excusez du peu !

France 2 - 2 Belgique. Comme un symbole, en ce jour de demi-finale de Coupe du monde entre la France et la Belgique, l’échappée du jour a été composée de quatre hommes de ces deux pays. Et à égalité, qui plus est. Dès le kilomètre 0, les Français Jérôme Cousin et Anthony Perez, accompagnés des Belges Dimitri Claeys et Guillaume Van Keirsbulck ont pris la poudre d’escampette. Leur avance est montée jusqu’à 7’30’’, avant de fondre progressivement sous l’impulsion des équipes de sprinteurs.

Du suspense pour finir. Cela dit, les quatre hommes ont lutté jusqu’au bout, puisqu’ils n’ont été repris qu’à un kilomètre de l’arrivée. Ils ont profité d’une désorganisation du peloton consécutif à une chute à 45 kilomètres du terme pour reprendre un peu le large, ce qui a donné aux derniers kilomètres de l’étape un suspense salutaire. Mais le "happy end" n’a pas eu lieu pour les fuyards.  

Van Avermaet reste en jaune. Pour la première fois depuis le départ, le maillot jaune n’a pas changé d’épaules à l’issue d’une étape. Comme la veille, c’est le Belge Greg Van Avermaet qui pointe en tête du classement général. La tunique de leader reste donc chez BMC.

Incident technique peu banal pour Cavendish. Il ne s’est pas passé grand-chose lors de cette étape, alors la mésaventure qui est arrivée à Mark Cavendish vaut le coup d’être signalée. Le coureur britannique a connu des soucis avec son émetteur. Le sprinteur aux 29 victoires sur le Tour s'est rapproché de la voiture de son directeur sportif pour remettre en place le petit boîtier qui lui permet de communiquer avec son équipe. Mais l'émetteur a fini par tomber sur la route et a terminé sa course dans le fossé. Cavendish a dû mettre pied à terre pour le récupérer.