Tour de France 2020 : "Il y aura du spectacle", assure Christian Prudhomme

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Le directeur du Tour de France a vanté les mérites du parcours du Tour de France 2020 mardi, sur Europe 1.
INTERVIEW

Un parcours qui fait honneur au sud de la France, présente quelques nouveautés, promet quelques paysages extraordinaires et, bien entendu, du sport : voilà ce qui attend coureurs et spectateurs pour le Tour de France 2020, dont le tracé a été dévoilé mardi. Le directeur du Tour, Christian Prudhomme, a vanté les mérites de cette 107ème édition au micro d'Europe 1. "Il y aura du spectacle, assurément, car ce sera très sportif, mais aussi follement esthétique", a-t-il insisté.

"Ça grimpe dès le départ"

Les coureurs s'élanceront de Nice. "C'est seulement la septième fois que nous partons du Sud", précise Christian Prudhomme. "Naturellement, on en profite pour aller très vite dans les Alpes, puis dans le Massif central et les Pyrénées, avant de remonter vers la Charente-Maritime et les îles de Ré et d'Oléron, puis de basculer sur le Massif central, les Alpes à nouveau et les Vosges." 

Les amateurs de montagne seront donc servis. "Ça grimpe dès le départ avec le Turini, qui est un gros morceau du rallye de Monte-Carlo", détaille Christian Prudhomme. "Ensuite, dans les grandes nouveautés, il y aura une arrivée magnifique au Puy Mary, dans le Cantal. Une arrivée très rude aussi au Grand Colombier dans le Massif du Jura." Et, clou du spectacle, ce qui est pour le directeur du Tour "le prototype du col au 21ème siècle" : le col de la Loze, au-dessus de Méribel. Dans "les 7 derniers kilomètres, les ruptures de pente sont absolument phénoménales, avec une vue sur le Mont Blanc extraordinaire", promet Christian Prudhomme.

"On ne peut plus aller partout"

Ce tracé oublie néanmoins une grosse partie nord de la France, ce que le directeur du Tour assume complètement. "Autrefois, le Tour faisait 4.000, 4.500, jusqu'à 5.700 kilomètres. Avec les 3.500 kilomètres du TDF aujourd'hui, on ne peut plus aller partout. En revanche, si vous superposez les cartes, vous voyez qu'on va partout sur cinq ou six ans. On avait fait quatre étapes en Bretagne en 2018. On était plus à l'est l'été dernier, et on reviendra évidemment." Et si certains se sentent frustrés, Christian Prudhomme décide plutôt de prendre "la polémique du bon côté : les gens ont envie du Tour."