Les coureurs emprunteront le col de la Loze. 1:12
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Axel May, édité par Antoine Terrel , modifié à
Le prochain Tour de France, dont le parcours doit être dévoilé mardi, comportera deux nouvelles arrivées au sommet inédites, au col de la Loze et au col du Grand Colombier. 

Après 106 éditions, la Grande Boucle continue d'innover et de proposer de nouvelles ascensions à ses coureurs, notamment dans le massif alpin. Ainsi, le parcours du Tour de France 2020, qui doit être dévoilé mardi, comporte deux arrivées inédites, dont une devrait particulièrement marquer les esprits : celle du col de la Loze

Alors que le départ de la course sera donné le 27 juin, de Nice, pour une dernière étape sur les Champs-Élysées le 19 juillet, l'étape du col de la Loze devrait avoir lieu aux alentours du 14 juillet. Au-dessus de la station de Méribel, une piste forestière a fini d’être goudronnée cet été, afin de permettre aux cyclotouristes d’accéder à ce col culminant à 2.300 mètres d’altitude. Une occasion sur laquelle ont sauté les organisateurs du Tour, séduits par la difficulté du parcours. 

"Des pentes complètement casse-pattes"

Au micro d'Europe 1, Thierry Gouvenou, responsable du tracé du Tour, décrit ainsi "des pentes parfois très très raides, jusqu'à 20%". "En général, dans les Alpes, les pentes sont aménagées pour que ce soit régulier pour monter dans les stations. Là, c'est complètement différent", explique-t-il. "Quand on passe la station, on entre dans un autre univers, on va au sommet de la montagne sur un ancien chemin avec des pentes complètement casse-pattes." Et Thierry Gouvenou d'annoncer que "les coureurs vont beaucoup souffrir sur ce genre de parcours complètement irrégulier". 

"Ça ressemble un peu à un parc d'attractions avec des montagnes russes", abonde auprès d'Europe 1 Thierry Carroz, directeur du club des sports de Méribel. "On a énormément de changements de rythmes, des pentes à 20% par endroits, et après, des plats."

Les Alpes seront également le théâtre d'une autre arrivée inédite, avec le col du Grand Colombier, à la frontière du Jura. Le col avait été emprunté pour la première fois lors de l'édition 2012, mais jamais encore une arrivée n’avait eu lieu à son sommet, situé à 1.500 mètres d’altitude.