Tennis : Novak Djokovic rejoint Nishikori en demi-finale de l'US Open

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Djokovic s'est distingué mercredi par sa quantité d'occasions non transformées : sur vingt balles de break qu'il s'est procurées, il n'en a converti que quatre. © JULIAN FINNEY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Serbe a battu mercredi en quarts de finale l'Australien John Millman en trois sets. 

L'ex-n°1 mondial Novak Djokovic s'est qualifié pour les demi-finales de l'US Open en battant l'Australien John Millman (55ème) en trois sets 6-3, 6-4, 6-4, en près de trois heures, mercredi à New York. Le Serbe, sacré à Flushing Meadows en 2011 et 2015, y affrontera vendredi le Japonais Kei Nishikori (19ème), venu à bout du n°7 mondial Marin Cilic en cinq manches et plus de quatre heures. L'autre demi-finale opposera le n°1 mondial Rafael Nadal au n°3 mondial Juan Martin Del Potro.

Une humidité envahissante. Une fois de plus, la reine de la soirée sur le court Arthur-Ashe a été l'humidité. Si envahissante (d'un taux supérieur à 75%) qu'à 2-2 dans le deuxième set, alors qu'il n'y avait pas de changement de côté, Millman, imbibé de la casquette aux baskets, a quitté le court quelques instants, avec la bénédiction de "Djoko", ravi de bénéficier d'un moment de répit, pour se changer de la tête aux pieds.

Vingt balles de break, quatre transformées. Des conditions météo qui n'ont pas favorisé un tennis de haut niveau, malgré quelques points spectaculaires. Au différentiel points gagnants/fautes directes, les deux joueurs sont largement déficitaires (30 pour 53 pour Djokovic, 24 pour 46 pour Millman). Et Djokovic s'est surtout distingué par sa quantité d'occasions non transformées : sur vingt balles de break qu'il s'est procurées, il n'en a converti que quatre ! Mais l'essentiel est là pour le Serbe de 31 ans, en quête d'un quatorzième trophée en Grand Chelem qui lui permettrait d'égaler Pete Sampras, moins de deux mois après son sacre de la renaissance à Wimbledon, venue refermer deux ans de vicissitudes, entre coude douloureux et tête en vrac.

"La survie sur le court". "Il m'a sérieusement bousculé, le match a duré presque trois heures, c'est vraiment un combattant exceptionnel", a estimé "Djoko". "On s'est tous les deux battu avec les conditions, on transpirait beaucoup, on a beaucoup changé de tee-shirts, ça fait plusieurs fois depuis le début du tournoi que c'est de la survie sur le court", a-t-il ajouté.