Roland-Garros : après une nuit de folie face à Djokovic, Nadal loin de faire ses adieux

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Jean-François Pérès, édité par Laura Laplaud , modifié à

Les légendes ne meurent jamais, dit-on. Alors qu'il était plus d'une heure du matin, Rafael Nadal est venu à bout du numéro 1 mondial et tenant du titre, Novak Djokovic, après quatre heures d'un combat de titans en quatre sets, 6-2, 4-6, 6-2, 7-6. Le résumé de cette nuit de tennis inoubliable avec Europe 1, radio officielle de Roland-Garros.

Comment aurait-il pu perdre ce match ? Chez lui, à Paris, sur "son" court central devant 15.000 spectateurs tout acquis à sa cause malgré l'heure, malgré le froid. Pour la première fois depuis longtemps à Roland-Garros , Rafael Nadal n'était pas le favori. On le disait sur le déclin, diminué par ses douleurs au pied, émoussé après un premier match marathon face à Félix Auger-Aliassime.

Nadal ne vacille pas

La tournée d'adieu de l'Espagnol était déjà évoquée mais mardi soir, il a une nouvelle fois mis tout le monde d'accord, y compris Cédric Pioline, le consultant d'Europe 1, la radio officielle des Internationaux de France . "Il m'a fait mentir, je ne pensais pas qu'il avait les moyens physiques de tenir le rythme contre Djokovic, il nous a montré qu'il les avait", avoue l'ex-tennisman.

Dire que Novak Djokovic n’avait pas perdu le moindre set depuis le début du tournoi. Le Serbe, étonnamment crispé et brouillon de bout en bout, a été comme rattrapé par l’immense enjeu. Il n’a jamais trouvé la formule pour déboulonner l’homme qui possède déjà sa propre statue à Roland-Garros.

Il n’a vraiment dominé qu’en fin de deuxième set, remporté 6-4 alors que Rafael Nadal menait 3-0. On se disait alors que c’était un tournant, que la logique allait finir par prévaloir sauf que c'est tout le contraire qui s’est produit. Avec Rafael Nadal sur le court Philippe-Chatrier, même à 1h15 du matin, il ne faut jamais tirer de conclusion définitive.