Arthur Rinderknech, dernier représentant français à Roland-Garros, a été éliminé ce jeudi soir 1:33
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Cédric Chasseur avec AFP / Crédit photo : Anne-Christine POUJOULAT / AFP , modifié à
Il n'y a plus de Français dans les tableaux principaux de Roland-Garros. Le Français Arthur Rinderknech, dernier tricolore en lice, a été battu ce jeudi soir en quatre sets par l'Américain Taylor Fritz. Plus tôt dans la journée, Océane Dodin et Diane Parry avaient également été éliminées du tournoi.

Arthur Rinderknech, 78e mondial, a été éliminé jeudi soir au deuxième tour de Roland-Garros par l'Américain Taylor Fritz (8e) 2-6, 6-4, 6-3, 6-4, si bien qu'il n'y a plus aucun Français, homme ou femme, en lice dans le tournoi. Sur les 28 Tricolores engagés dans les tableaux principaux, Rinderknech (27 ans) était le dernier à pouvoir encore atteindre le troisième tour après les éliminations dans la journée de Diane Parry et Océane Dodin et le forfait de Gaël Monfils. L'absence de Tricolores au troisième tour à Roland-Garros ne s'était produite qu'une fois auparavant dans l'ère Open, en 2021.

Soutien bruyant

Rinderknech n'avait encore jamais passé le premier tour à Roland-Garros lors de ses trois précédentes participations. Il a atteint le deuxième tour à l'Open d'Australie et à l'US Open, son meilleur résultat en Grand Chelem à ce jour. C'est Fritz qui affrontera l'Argentin Francisco Cerundolo (23e) pour une place en 8es de finale. L'Américain de 25 ans a atteint les quarts de finale à Wimbledon l'an dernier, ce qui reste à ce jour son meilleur résultat en Grand Chelem. Mais il n'a jamais dépassé le troisième tour sur la terre parisienne.

Face à Rinderknech très bruyamment soutenu d'entrée par le public du court Suzanne-Lenglen, Fritz a vécu une entrée en matière compliquée qui lui a valu la perte de la première manche. Il a ensuite retrouvé son efficacité au service et a dominé le reste de la rencontre, jouée dans une ambiance de Coupe Davis. Plusieurs Marseillaises ont été entonnées et le public a fait tout son possible pour déstabiliser Fritz, sans se soucier des remontrances de l'arbitre. Au point qu'une fois la balle de match remportée, Fritz a fait longuement signe au public de se taire avec le doigt sur la bouche… ce qui n'a eu pour effet que de décupler les huées. "Le public a été tellement génial, ils m'ont encouragé tellement fort que je voulais absolument gagner", a-t-il ironisé à la seule question posée par Marion Bartoli sur le court.