Victor Wembanyama réalise des débuts prometteurs en NBA mais son équipe enchaîne les revers. 1:32
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Martin Lange / Crédits photo : MICHAEL REAVES / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP , modifié à
Deux mois après son arrivée en NBA, le Français Victor Wembanyama, choisi comme numéro 1 de la draft l'été dernier, réalise un début de saison de bonne facture, contrairement à son équipe qui multiplie les défaites. L'explication pourrait résider dans la jeunesse d'un effectif peu adapté aux exigences de la ligue.

Les matchs se suivent et se ressemblent pour Victor Wembanyama, deux mois après ses grands débuts en NBA. De retour de blessure la nuit dernière contre les Utah Jazz, le géant de 2,24m s'est une nouvelle fois démené avec 15 points inscrits et 7 rebonds pris, mais son équipe des San Antonio Spurs s'est, une nouvelle fois, inclinée (118-130). 

Un scénario vu et revu pour le choix numéro 1 de la dernière draft, embourbé dans les bas fond de la NBA, en dépit de performances très encourageantes. La nuit dernière, les Spurs ont perdu leur 25e matchs sur 29 disputés depuis le coup d'envoi de la saison. Malgré ce bilan cataclysmique, "Wemby" conserve une confiance intacte. "J'en apprends plus ici que presque nulle part ailleurs dans le passé. J'ai hâte de voir le futur, de gagner et de voir notre équipe se développer", déclarait-il la semaine dernière. 

"On ne gagne pas en NBA avec uniquement de très jeunes joueurs"

Parmi les joueurs qui débutent dans la prestigieuse ligue nord-américaine, Victor Wembanyama est meilleur marqueur, le meilleur rebondeur et même le meilleur contreur. Si le Français surnage, difficile d'en dire autant du reste de l'effectif des Spurs, beaucoup trop jeune, selon George Eddy, voix du basket sur Canal +. "On ne gagne pas en NBA avec uniquement de très jeunes joueurs. La NBA, c'est un niveau incroyablement élevé. Donc si vous n'avez pas de joueurs un peu expérimentés, des stars, vous n'allez pas très loin. Cette saison est un peu foutue", estime-t-il.

Les Spurs ont jusqu'au 8 février pour attirer des renforts. La franchise du Texas peut également se rassurer, car elle n'est pas le bonnet d'âne de la ligue. Un titre peu flatteur qui revient aux Pistons de Detroit qui viennent de battre un triste record en concédant une 27e défaite consécutive. Du jamais vu dans l'histoire.