Le Comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) s'est prononcé contre la reprise du championnat de football de Ligue 2 à 22 clubs. Le Mans et d'Orléans font donc les frais de cette décision et évolueront en National la saison prochaine. Il avait pourtant été un temps envisagé de les maintenir dans une deuxième division élargie, alors que la saison a été brutalement interrompue par le coronavirus. Au micro d'Europe 1 mercredi, le président de l'US Orléans Philippe Boutron regrette ce dénouement.
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"A quoi sert la LFP" ?
"Notre budget va passer de dix millions à cinq millions d'euros", pose Philippe Boutron. "Du jour au lendemain, on baisse le budget de moitié. Les gens vont perdre leur emploi parce qu'on a décidé de préserver... je ne sais quoi." Les conséquences économiques de la rétrogradation de son club sont le premier souci du président. Selon lui, quinze à vingt postes devraient être immédiatement supprimés.
La Ligue de football professionnel (LFP) s'était pourtant prononcée en faveur d'une Ligue 2 à 22 clubs, mais son avis n'a pas été suivi par la FFF. "On peut se poser la question de savoir à quoi sert la LFP puisque les décisions prises par cette instance sont remises en cause." Dénonçant des "velléités de populisme électoral au sein de la 'fédé'", le président orléanais fustige en particulier l'attitude du président de la FFF, Nöel Le Graët : "Je suis surprise qu'un chef d'entreprise de sa dimension n'intègre pas les conséquences économiques [pour les clubs rétrogradés]."
Dernier de Ligue 2, l'US Orléans espérait inverser la tendance lors des dix dernières journées de championnat.