Les Australiennes pourront compter sur leur public ce samedi en quart de finale du Mondial face aux Bleues. 1:37
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Colin Abgrall / Crédit photo : WILLIAM WEST / AFP , modifié à
Ce samedi à 9 heures, heure française, l'équipe de France défie l'Australie, pays coorganisateur de la Coupe du monde féminine. Les joueuses d'Hervé Renard visent une place dans le dernier carré de la compétition mais la tâche s'annonce ardue face à des "Matildas" portées par toute une nation.

Elles ne faisaient pas partie des grandes favorites de ce Mondial féminin de football mais ces joueuses australiennes ont plus d'un tour dans leur sac. Et représenteront un défi de taille pour l'équipe de France ce samedi en quarts de finale de la compétition (9 heures). D'abord parce que les "Matildas" - c'est leur surnom - évolueront devant un public acquis à leur cause dans ce Brisbane Stadium d'une capacité de près de 50.000 places. 

Ce soutien joue d'ailleurs un rôle non-négligeable dans les performances réalisées par ces joueuses australiennes, devenues au fur et à mesure des candidates crédibles pour le sacre final. Les stades sont combles, les fan zones sont pleines et Hervé Renard, le sélectionneur des Bleues, tire son chapeau à l'organisateur du tournoi. "C'est la beauté du football et un symbole de la progression de ce football féminin à travers cette Coupe du monde en Australie. Il faut féliciter tout ce peuple australien car c'est une réussite", salue-t-il.

"Je n'avais jamais été aussi soutenue" 

Les 50.000 spectateurs attendus s'apprêtent à délivrer une ambiance de feu dans cet écrin de la côte est australienne. Une ferveur dont l'importance ne saurait être sous-estimée. "On l'a senti face au Canada à Melbourne (victoire 4-0 des Matildas). Je n'avais jamais été aussi soutenue, ça nous a permis de gagner. Techniquement et tactiquement, ça n'aide pas mais mentalement, ça peut jouer sur l'autre équipe et ça, ça aide", reconnaît la défenseure Clare Hunt.

L'Australie voudra atteindre le dernier carré de ce Mondial pour la toute première fois, là où l'équipe de France tentera d'imiter la génération 2011 et accéder pour la deuxième fois de son histoire à ce stade de la compétition. Et se rapprocher ainsi de son objectif : ramener une première étoile.