L'Olympique de Marseille désormais seul gestionnaire du Vélodrome

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Depuis octobre 2010 Arema était chargée de l'intégralité de la gestion du Vélodrome, à savoir la rénovation, la restructuration, la maintenance et l'exploitation de cette enceinte devenue Orange Vélodrome, et ce pendant 35 ans. Par cet accord, la société délègue à l'OM la partie exploitation commerciale.

Jusque-là simple locataire du stade Vélodrome, qu'il louait au consortium Arema moyennant au moins 5 millions d'euros par an, l'Olympique de Marseille a officiellement récupéré la gestion commerciale de son enceinte fétiche, a-t-on appris samedi auprès d'Arema et de l'OM. 

"Après plusieurs mois de négociations, Arema et OM opérations ont signé ce jour un contrat de sous-délégation de l'exploitation commerciale du stade qui prend effet le premier janvier 2019", a annoncé Arema. Les deux parties avaient fait part de cet accord à venir dès le 12 juillet.  Depuis octobre 2010 Arema était chargée de l'intégralité de la gestion du Vélodrome, à savoir la rénovation, la restructuration, la maintenance et l'exploitation de cette enceinte devenue Orange Vélodrome, et ce pendant 35 ans. Par cet accord, la société délègue à l'OM la partie exploitation commerciale, en restant chargée du reste.

"Un des lieux phares de la vie sportive, culturelle et artistique de la cité phocéenne". Aux termes de ce contrat, dont les détails, notamment financiers, sont confidentiels, c'est maintenant à l'OM de rentabiliser au mieux son enceinte de 67.000 places, en y accueillant concerts, séminaires ou autres événements sportifs. "Avec la prise de contrôle du stade Orange Vélodrome, nous franchissons une étape historique pour l'Olympique de Marseille", se félicite le président du club, Jacques-Henri Eyraud, dans un communiqué de l'OM. "La quasi-totalité du top 15 européen est soit propriétaire de son stade, soit gestionnaire exclusif. C'est aujourd'hui notre cas", ajoute-t-il. "Nous allons tout mettre en oeuvre pour que ce site d'exception soit plus encore un des lieux phares de la vie sportive, culturelle et artistique de la cité phocéenne, 365 jours par an", insiste M. Eyraud, qui s'était défendu en juillet de vouloir faire du Vélodrome "un parc d'attractions".